Le président du Conseil de la Nation Abdelkader Bensalah a affirmé dimanche que la session d'automne de la Chambre haute du parlement clôturée dimanche a été "plus qu'une session ordinaire" eu égard aux textes de lois adoptés. Dans son allocution de clôture de la session, M. Bensalah a rappelé les différents textes de lois adoptés par le Conseil de la Nation, tels la Loi de finances 2014, la loi de règlement budgétaire 2011, la loi relative à la profession d'avocat et la loi sur l'activité audiovisuelle. Le président du Conseil de la Nation a rappelé également la loi relative aux mines, la loi amendant et complétant le code pénal, outre la loi relative aux titres et documents de voyages. M. Bensalah a évoqué dans son allocution les activités déployées par le Conseil en coordination avec l'Assemblée populaire nationale (APN) dans la cadre de l'instance exécutive en matière de diplomatie parlementaire "pour la promotion des positions de l'Algérie à l'égard des questions nationales, régionales et internationales". Par ailleurs, le président du Conseil de la Nation s'est dit "satisfait' de tous les efforts que le Gouvernement ne cesse de déployer sur le terrain pour l'exécution des projets de développement à travers les wilayate du pays, pour consolider les canaux de communication et de dialogue avec les représentants des composantes de la société et œuvrer à la prise en charge des préoccupations des citoyens. Dans ce contexte, M. Bensalah a mis en relief les acquis réalisés, notamment en matière d'infrastructures de base, de logement, de services, d'action de proximité et dans le domaine de l'enseignement scolaire et universitaire. Il s'est félicité également des efforts entrepris pour la modernisation de l'administration en vue d'en aménager les procédures, la mise en œuvre de l'e-administration, la réforme du secteur des finances, la lutte contre le commerce informel, appelant le gouvernement à déployer "davantage d'efforts pour mettre fin à tous ces facteurs qui continuent d'entraver le rythme du développement et d'influer sur la crédibilité de l'action de l'Etat, particulièrement le phénomène de la corruption, la bureaucratie, le clientélisme et l'abus du pouvoir".