Il ne se passe pas un jour sans que l'électricité, dans la ville de Tazmalt et les localités environnantes, ne soit coupée pour des raisons qui demeurent inconnues. L'on parle de délestage, de travaux et de vétusté des équipements électriques, mais sans que l'opinion publique ne soit éclairée sur ces désagréments quasi quotidiens. Dans l'optique d'y remédier, des associations de Tazmalt, de Boudjellil, d'Ath Mellikeche et d'Aït R'zine ont adressé, il y a quelques semaines, «une mise en garde» à Sonelgaz afin de trouver une solution urgente et durable à ces coupures, intempestives et itératives du courant électrique. Ces associations «mettent devant sa responsabilité» la société, l'avertissant contre toute conséquence «fâcheuse» qui découlerait de cette situation, laquelle, selon les mêmes associations, pourrait créer des dérapages incontrôlés. Une réunion de ces associations est prévue dans quelques jours pour faire le point de la situation qui prévaut dans ces localités. Il est vrai qu'en matière de perturbation dans l'alimentation en électricité, la daïra de Tazmalt obtiendrait la palme d'or tant les coupures sont légion et indisposent les ménages et surtout les secteurs économiques de la région. Ce problème affecte surtout les agences postales, les boucheries, les cybercafés, les taxiphones et tant d'autres commerces et administrations. Toutefois, les choses sérieuses sont à consigner du côté des boucheries, des commerces d'alimentation générale et des pâtisseries. Ces commerces vendent des produits alimentaires périssables et sensibles à la chaleur. La viande, les œufs, les gâteaux, les yaourts et autres produits laitiers doivent être gardés à certaines températures, faute de quoi ils se gâtent et risquent de provoquer des intoxications alimentaires.