Mohamed Téguia, le coordonnateur de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle du 9 avril prochain, n'apprécie pas le qualificatif de «lièvre» attribué par certains titres de la presse nationale à des candidats à ce rendez-vous électoral. A l'appui de son coup de gueule à l'égard d'un sobriquet qu'il trouve inacceptable, le fait que le Conseil constitutionnel ait dûment validé l'ensemble des candidatures. Il s'est, par ailleurs, félicité que la campagne électorale ait démarré dans de bonnes conditions, souhaitant au passage qu'elle se poursuive dans le même esprit de sérénité. M. Téguia a minimisé de l'importance des problèmes rencontrés par les services chargés de l'organisation des meetings de certains candidats.