Le président de l'Association des militants de la fédération de France du Front de libération nationale (FLN), Mohand Akli Benyounes, a plaidé mardi à Alger pour un régime semi-présidentiel garantissant le fonctionnement des institutions et la stabilité du pays lors de la prochaine révision de la Constitution. S'exprimant à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de la révision de la Constitution, M. Benyounes a plaidé pour un régime semi-présidentiel garantissant le fonctionnement des institutions et la stabilité du pays, soulignant le caractère républicain et démocratique de l'Etat algérien. M. Benyounes a ajouté, par ailleurs, avoir remis un document à M. Ouyahia, contenant d'autres propositions au sujet de la révision de la Constitution. Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres. Les invitations ont été acceptées par 30 personnalités sur 36 destinataires, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les organisations et associations nationales destinataires d'une invitation et les 12 professeurs d'universités sollicités.