Une peine de prison à perpétuité a été prononcée lundi par la Cour de justice de Ain Temouchent dans le cadre de sa première session criminelle, à l'encontre du nommé B.K (46 ans), reconnu coupable d'homicide volontaire avec préméditation. Dans sa plaidoirie, le représentant du ministère public a requis la peine capitale à l'encontre de l'accusé, infirmier de profession, qui avait assassiné, le 26 décembre 2013, sa maitresse qui exerçait avec lui dans la même structure de santé à Hammam Bouhadjar. Le ministère public a mis l'accent sur la préméditation de cet acte, puisque pas moins de 19 coups de couteau dont 13 au niveau du cou ont été révélés par le médecin légiste. L'auteur ayant tout préparé avant de commettre son crime, notamment le fait d'avoir ramené un couteau de son domicile, lequel a été retrouvé dans sa cuisine, outre de grands sacs qui allaient servir pour camoufler le cadavre avant de s'en débarrasser, a-t-on soutenu. Pour sa part, la défense a plaidé pour une peine réduite pour son client. Selon l'arrêt de renvoi, l'auteur du crime a été arrêté par les éléments de la police judiciaire (PJ) de Ain Temouchent dans l'après-midi du même jour où cet homicide a été commis sur la personne de B.F (34 ans). L'auteur du forfait utilisait, par le biais d'une tierce personne, le logement de fonction inoccupé d'un médecin, pour entretenir une relation illégitime avec sa victime recrutée dans le cadre de l'emploi des jeunes, a-t-on précisé. Après une altercation, le nommé B.K asséna plusieurs coups de couteau à sa victime et s'efforça ensuite d'effacer les traces de son forfait, de dissimuler l'arme du crime et de recouvrir le corps de la victime dans des sacs en plastique. Il a appelé, par la suite, la tierce personne qui lui prêtait le logement en question, pour l'aider à se débarrasser du corps. A la vue des traces de sang, celui-ci a contacté la police pour l'informer du meurtre. Les éléments de la PJ ont tendu une souricière au meurtrier par l'intermédiaire de cette personne pour l'arrêter. Arrêté, il avoua son crime et mena la police vers l'arme du crime, le téléphone portable et certains habits de la victime.