L'Algérie d'aujourd'hui est un Etat aux Institutions démocratiques et n'a nullement besoin de période de transition, a affirmé vendredi à Alger le ministre d'Etat, Directeur de cabinet de la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia rappelant que le pays avait auparavant payé un lourd tribut aux surenchères et manœuvres politiques à l'origine de plusieurs années d'une "terrible inertie". Chargé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle, M. Ouyahia a souligné lors d'une conférence de presse, que l'option d'une période de transition brandie par ceux ayant préféré boycotter ces consultations "se veut l'une des plus dangereuse forme d'opposition à l'appel de la Présidence de la République à la participation au dialogue sur la révision constitutionnelle". "L'Algérie d'aujourd'hui est un Etat aux Institutions démocratiques où le peuple choisit ses dirigeants tous les cinq ans, comme fut le cas le 17 avril 2014", a-t-il ajouté. Concernant l'appel de certaines parties à une immixtion de l'Armée nationale populaire (ANP) dans la période de transition, M. Ouyahia a tenu à souligner que "l'ANP, digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), assume une responsabilité constitutionnelle clairement définie et ne saurait être au service de manœuvres politiques".