Ahmed Ouyahia a fait une halte sur les consultations politiques pour la révision de la Constitution. Chargé par le président de la République de cette mission, il a fait, dans une conférence de presse, animée hier à Djenane-El-Mithak, le bilan du processus qui sera clôturé le 8 juillet prochain. Ahmed Ouyahia a fait une halte sur les consultations politiques pour la révision de la Constitution. Chargé par le président de la République de cette mission, il a fait, dans une conférence de presse, animée hier à Djenane-El-Mithak, le bilan du processus qui sera clôturé le 8 juillet prochain. Un bilan "positif", a-t-il estimé. Ahmed Ouyahia était, hier, dans son élément, il a retrouvé ses anciens reflexes : des chiffres, des précisions et souvent des explications tranchantes comme celle prononcéeà la fin de son exercice : "Ni le pouvoir, ni l'opposition n'ont un pays de rechange", a-t-il asséné à l'adresse des boycotteurs n'ayant pas répondu à l'invitation adressée pour participer aux consultations politiques et ayant appelé à une période de transition. Ni celle qualifiant l'amnistie générale de "fumisterie politique" ou encore celle de la "période de transition", revendiquée par certains milieux politiques, qui est selon lui "une remise en cause de la souveraineté populaire". Cela n'a pas empêché le directeur de cabinet à la présidence de la République d'appeler l'opposition à répondre à l'invitation de participer à ces consultations politiques. "Les portes de la présidence sont toujours ouvertes", a-t-il rappelé, non sans omettre de relever que les " hommes politiques ne sont pas des montagnes de glace", confiant que "les discussions qu'il a eu avec les parties hôtes se sont déroulés dans un climat serein". Toujours est-il que le chemin est encore long pour la fin du processus. Ce sont 75 partenaires qui ont pris à ce jour aux consultations. Il reste à Ouyahia à discuter avec 46 autres dans les prochains jours dont 6 sont des experts en droit constitutionnel et en droit public. A mi-chemin du parcours, Ahmed Ouyahia apporte une réponse à ceux qui se sont interrogés sur le timing et l'opportunité de ces consultations en faisant référence aux amendements apportés à la Constitution en 1986, 1996 et en 2011 qui se sont déroulés dans des périodes de crise et celles lancées, début juin, à l'initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui elle se "déroulent dans un climat serein et dont l'objectif est de renforcer la séparation des pouvoirs et le rôle du parlement, d'offrir une place à l'opposition, de consolider les droits et les libertés des citoyens et de promouvoir la démocratie". Ces questions ont été formulées été durant ces rencontres par la majorité des participants représentant les partis politiques et la société civile ou par des personnalités et compétences nationales, a révélé Ouyahia affirmant que le pouvoir contre la période de transition, une exigence de l'opposition, qu'il qualifie de "dangereuse forme de l'opposition". Pour argument, Ouyahia rappelle que l'Algérie d'aujourd'hui est "un Etat aux institutions démocratiques où le peuple choisit ses dirigeants tous les cinq ans, comme fut le cas le 17 avril 2014", a-t-il affirmé, non sans rappeler que "le pays a auparavant payé un lourd tribut aux surenchères et manoeuvres politiques à l'origine de plusieurs années d'une terrible inertie". Des surenchères comme sur la maladie du chef de l'Etat et sur l'application de l'article 88 de la constitution relatif à l'empêchement du président de la République d'exercer ses missions, ce dernier article ne trouve pas sa place dans la mouture fournit par la présidence. "Rien n'empêche les paris politiques ou autres personnalités à faire des propositions dans ce sens" a indiqué Ouyahia qui juge que le prétexte de la maladie du président est "une surenchère politique et un fonds de commerce". Concernant le retour de l'ex- FIS, Ahmed Ouyahia s'est voulu ferme et catégorique "je vous confirme qu'il n'y aura pas de retour du FIS dissous", a-t-il dit se disant en parfait accord avec Abdelmalek Sellal qui partage les mêmes visions sur ce sujet. Il a expliqué que les deux anciens du FIS dissous ont été reçus en tant qu'Algériens et personnalités. Il révèle que Madani Mezrag a envoyé un message pour dire de trouver une solution à la crise et Hachemi Sahnoun est intervenu à la TV pour dénoncer la politique suivie par les dirigeants de l'ex-FIS qui a mené le pays à la catastrophe. Toutefois, il estime qu'il "y a une réalité salafiste en Algérie et malgré les lois ou autres rien n'empêche ses adeptes de se réunir autour d'une halka ou prendre un thé". Ouyahia estime que "le consensus renforce la souveraineté nationale pour construire le pays" et il reste à établir un climat de confiance. Il réfute l'idée que le pouvoir discute en "vase clos" relevant que les partenaires invités sont "représentatifs de toutes les sensibilités politiques ou économiques et des organisations sociales et que le pouvoir ne manipule personne, ayant de nombreux défis à relever". Un bilan "positif", a-t-il estimé. Ahmed Ouyahia était, hier, dans son élément, il a retrouvé ses anciens reflexes : des chiffres, des précisions et souvent des explications tranchantes comme celle prononcéeà la fin de son exercice : "Ni le pouvoir, ni l'opposition n'ont un pays de rechange", a-t-il asséné à l'adresse des boycotteurs n'ayant pas répondu à l'invitation adressée pour participer aux consultations politiques et ayant appelé à une période de transition. Ni celle qualifiant l'amnistie générale de "fumisterie politique" ou encore celle de la "période de transition", revendiquée par certains milieux politiques, qui est selon lui "une remise en cause de la souveraineté populaire". Cela n'a pas empêché le directeur de cabinet à la présidence de la République d'appeler l'opposition à répondre à l'invitation de participer à ces consultations politiques. "Les portes de la présidence sont toujours ouvertes", a-t-il rappelé, non sans omettre de relever que les " hommes politiques ne sont pas des montagnes de glace", confiant que "les discussions qu'il a eu avec les parties hôtes se sont déroulés dans un climat serein". Toujours est-il que le chemin est encore long pour la fin du processus. Ce sont 75 partenaires qui ont pris à ce jour aux consultations. Il reste à Ouyahia à discuter avec 46 autres dans les prochains jours dont 6 sont des experts en droit constitutionnel et en droit public. A mi-chemin du parcours, Ahmed Ouyahia apporte une réponse à ceux qui se sont interrogés sur le timing et l'opportunité de ces consultations en faisant référence aux amendements apportés à la Constitution en 1986, 1996 et en 2011 qui se sont déroulés dans des périodes de crise et celles lancées, début juin, à l'initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui elle se "déroulent dans un climat serein et dont l'objectif est de renforcer la séparation des pouvoirs et le rôle du parlement, d'offrir une place à l'opposition, de consolider les droits et les libertés des citoyens et de promouvoir la démocratie". Ces questions ont été formulées été durant ces rencontres par la majorité des participants représentant les partis politiques et la société civile ou par des personnalités et compétences nationales, a révélé Ouyahia affirmant que le pouvoir contre la période de transition, une exigence de l'opposition, qu'il qualifie de "dangereuse forme de l'opposition". Pour argument, Ouyahia rappelle que l'Algérie d'aujourd'hui est "un Etat aux institutions démocratiques où le peuple choisit ses dirigeants tous les cinq ans, comme fut le cas le 17 avril 2014", a-t-il affirmé, non sans rappeler que "le pays a auparavant payé un lourd tribut aux surenchères et manoeuvres politiques à l'origine de plusieurs années d'une terrible inertie". Des surenchères comme sur la maladie du chef de l'Etat et sur l'application de l'article 88 de la constitution relatif à l'empêchement du président de la République d'exercer ses missions, ce dernier article ne trouve pas sa place dans la mouture fournit par la présidence. "Rien n'empêche les paris politiques ou autres personnalités à faire des propositions dans ce sens" a indiqué Ouyahia qui juge que le prétexte de la maladie du président est "une surenchère politique et un fonds de commerce". Concernant le retour de l'ex- FIS, Ahmed Ouyahia s'est voulu ferme et catégorique "je vous confirme qu'il n'y aura pas de retour du FIS dissous", a-t-il dit se disant en parfait accord avec Abdelmalek Sellal qui partage les mêmes visions sur ce sujet. Il a expliqué que les deux anciens du FIS dissous ont été reçus en tant qu'Algériens et personnalités. Il révèle que Madani Mezrag a envoyé un message pour dire de trouver une solution à la crise et Hachemi Sahnoun est intervenu à la TV pour dénoncer la politique suivie par les dirigeants de l'ex-FIS qui a mené le pays à la catastrophe. Toutefois, il estime qu'il "y a une réalité salafiste en Algérie et malgré les lois ou autres rien n'empêche ses adeptes de se réunir autour d'une halka ou prendre un thé". Ouyahia estime que "le consensus renforce la souveraineté nationale pour construire le pays" et il reste à établir un climat de confiance. Il réfute l'idée que le pouvoir discute en "vase clos" relevant que les partenaires invités sont "représentatifs de toutes les sensibilités politiques ou économiques et des organisations sociales et que le pouvoir ne manipule personne, ayant de nombreux défis à relever".