Les infrastructures culturelles manquent cruellement à Tazmalt. Parallèlement, les assiettes foncières sont rares et difficiles à acquérir par les collectivités locales. Il faut souvent abattre des oliviers pour construire dans cette ville. Cela est devenu «un rite urbanistique». Mais à l'APC, l'on désire ardemment préserver les oliveraies. Un projet de construction d'un centre culturel est retenu par l'assemblée et un terrain a été désigné à cet effet. Il s'agit du Plan d'occupation du sol (POS) n°26, sis à la sortie nord de la ville. C'est une oliveraie, mais le maire Amara Bouzid ne veut pas abattre ces oliviers centenaires pour ériger en lieu et place, un centre culturel. «Je tâcherai à ce que les oliviers soient replantés ailleurs, au lieu d'être arrachés et jetés. Tazmalt est une région à vocation agricole, elle doit le rester», nous a-t-il dit avec conviction.Très respectueux de la nature et du patrimoine légué par les anciens, le maire nous a appris d'ailleurs que sa localité s'apprête à vivre un événement unique qui consiste en l'organisation de la première foire sur l'olivier et de l'huile d'olive. «Nous avons l'oliveraie la plus dense de toute la Kabylie ; Tazmalt est une localité à vocation oléicole. Personne ne peut lui dénier cette particularité. La foire se tiendra après l'élection présidentielle, dans les anciens locaux de l'ex-Sogedia, près du stade communal», nous a précise Madjid Mérabtine, élu à l'assemblée de Tazmalt.