Le ministre des Affaires religieuses et des waks, Mohamed Aissa, a affirmé jeudi à Alger que le nombre des aéroports de partance pour les Lieux saints de l'Islam, sera reconsidéré dès le parachèvement des travaux d'expansion des aéroports de Djeddah et de Médine en Arabie Saoudite. A la question d'un membre du Conseil de la nation concernant les contraintes que subissent les citoyens de la wilaya de Bechar lors de leur déplacement à l'aéroport d'Oran pour se rendre aux Lieux saints de l'Islam, le ministre a indiqué que "les pèlerins algériens sont appelés à se déplacer dans les régions où existent les cinq aéroports de partance". Il s'agit des aéroports d'Alger, d'Oran, de Constantine, de Annaba et de Ouargla. Le responsable a fait état d'une possible reconsidération du nombre d'aéroports de partance à l'avenir. "Notre position sera revue dès la levée des facteurs qui ont conduit à la réduction des aéroports de partance et du nombre de pèlerins, notamment les travaux d'expansion des aéroports de Djeddah et de Médine et les travaux à la Mecque qui ont eu de grandes répercussions sur le choix des aéroports concernés, a-t-il expliqué. "Le choix des aéroports pour transporter les pèlerins vers les Lieux saints de L'Islam se fait en accord avec plusieurs parties", a précisé le ministre, soulignant que l'expansion des aéroports de Djeddah et de Médine ont contraint l'Arabie Saoudite à prendre des mesures de réduction des aéroports de partance et de limiter le nombre des hadji transportés à 250 pour chaque vol". Le ministre a rappelé à l'occasion que pour la saison du hadj de cette année 28800 pèlerins algériens seront transportés vers les Lieux saints de l'Islam, précisant que le quota de l'Algérie sera de nouveau arrêté à 36000 hadjis dés le parachèvement des travaux d'expansion de la Mecque qui se poursuivent depuis trois années. Concernant l'organisation du hadj 2014, le ministre a indiqué que 45 agences ont été sélectionnées. Il s'agit des mêmes agences qui ont pris en charge l'organisation du hadj l'année dernière, a-t-il ajouté. Il a souligné cependant que "certaines agences qui avaient organisé la Omra cette année se sont vues retirer l'accréditation en raison de préjudices subis par les hadjis du fait de leurs fautes et dysfonctionnements.