Le ministre des Affaires religieuses et des waks, Mohamed Aissa, a estimé jeudi à Alger que le sectarisme en Algérie relevait d'une politique expansionniste ou d'intérêts d'intelligence. Dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation, le ministre a précisé concernant la propagation du phénomène du sectarisme en Algérie que "le problème ne réside pas dans les idéologies" mais dans ce qu'il a appelé "l'idéologisation" du fikh (jurisprudence) pour "l'instrumentaliser au profit d'une politique expansionniste ou d'intérêts d'intelligence". L'Algérie qui a une référence religieuse authentique et solide ne saurait être la "proie de convoitises ", a-t-il insisté.