Inauguré en décembre 2008 dans la proche banlieue de Santiago, le musée érigée à la gloire d'Augusto Pinochet est destiné à «entretenir la mémoire» du dictateur, déchu puis décédé, qui avait pris le pouvoir au Chili par un coup d'Etat le 11 septembre 1973. Sous le commentaire de l'un de ses lieutenants, le général Luis Cortès Villa, le visiteur peut admirer les affaires personnelles de l'ancien dictateur. Tomber nez à nez avec les moulages des quatre membres de la junte militaire, tiquer sur les clinquants écussons, sabres, médailles et fringants uniformes d'Augusto Pinochet, ou alors retomber en enfance devant la collection des soldats de plomb. Pour visiter ce lieu, il faut tout de même prendre rendez-vous auprès de la fondation. Jusqu'à ce jour, uniquement quelque 200 étudiants, pour la plupart des étrangers, on franchi la porte d'entrée. Le parcours politique du bonhomme et ses états de service n'attirent visiblement pas les foules comme le prédisaient ses admirateurs. Logique donc, même si le ticket d'entrée est gratuit.