Un vaste mouvement de nomination à de nouveaux postes de responsabilité vient d'être opéré au sein de l'ANP et de la Gendarmerie nationale, deux institutions relevant du ministère de la Défense nationale (MDN). Le mouvement s'est traduit par 67 nouvelles promotions au niveau de l'ANP et 22 autres auprès de la Gendarmerie nationale. Concernant cette dernière institution, nous apprenons de source sûre qu'elle comprend désormais un nouveau général-major, en la personne de Menad Nouba, commandant d'état-major de la gendarmerie. Cet officier supérieur a été le seul à être promu au grade de général-major. Menad Nouba avait occupé, pour rappel, plusieurs postes au sein de la Gendarmerie nationale. Il était notamment à la tête de deux commandements régionaux de la gendarmerie, celui de Tamanrasset et d'Oran. Autres promotions décidées au sein de la Gendarmerie nationale, celles de cinq officiers supérieurs qui passent du grade de colonel à celui de général. Il s'agit du colonel Benaâmane Mohamed Tahar, directeur de la sécurité publique, le colonel Zakaria Tilidji, le directeur des écoles de formation de la gendarmerie, le colonel Mohamed Berkani, commandant des garde-frontières (GGF), le colonel Aïssa Bidel, commandant du 1er commandement régional de la même institution, dont le siège se trouve à Blida, et enfin le colonel M'barek Belouirissi, actuellement à la tête du 6e commandement régional de Tamanrasset. Le mouvement des nouvelles nominations décidé par le commandement de la Gendarmerie nationale a également porté sur la promotion de 16 lieutenants-colonels au grade de colonel. Il est question notamment de plusieurs responsables officiant à la tête des groupements territoriaux, à l'exemple de celui d'Annaba, Bordj Bou Arréridj et Batna. L'Armée nationale populaire (ANP) a également connu un mouvement similaire de nouvelles promotions. Le mouvement a concerné 51 colonels qui passent au grade de général, ainsi que 16 généraux promus au grade de général- major. Parmi ces derniers, l'on peut citer le directeur de communication et d'orientation (DCO), le général Boualem Madi, qui passe au grade supérieur. Ces deux mouvements de nomination interviennent dans une conjoncture régionale où l'Algérie continue de subir les contre-coups d'une situation instable qui persiste encore chez les pays voisins, à l'exemple de la Libye, la Tunisie et le Mali. La politique sécuritaire se rapportant non seulement à la région du Sahel, mais également à toute l'Afrique fait l'objet d'une nouvelle redéfinition examinée à l'occasion du Sommet de l'Union africaine qui se tient en Guinée équatoriale. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le président Abdelaziz Bouteflika à cette rencontre de haut niveau, avait déjà fait valoir la nécessité de mieux investir dans le domaine sécuritaire pour garantir la stabilité de l'Algérie face aux différentes menaces qui sévissent tout près de ses frontières.