Dieudonné devrait probablement faire «salle comble», mercredi, à la salle «Marignan» dans la commune de Saint-Josse-ten-Noode l'une des 19 communes de la région de Bruxelles.En effet, l'interdiction qui lui avait été signifiée par le bourgmestre (maire) de cette commune, au prétexte que : «Les idées antisémites et les positions liées notamment au discours de l'extrême droite française apparaissent comme difficilement tolérables à Saint-Josse et risquent d'engendrer des débordements d'une teneur difficile à appréhender», vient tout simplement d'être levée par le Conseil d'Etat ! Le trublion va donc s'en donner à cœur joie au cours de cette conférence spectacle qui se fera dans la commune la plus pauvre de Bruxelles, mais une commune qui à mon sens est pourtant la plus riche de Belgique, de par sa diversité. En effet, Saint-Josse ten-Noode ne compte pas moins de 150 nationalités et c'est là, semble-t-il, l'une des plus belles richesses dont devraient s'enorgueillir les autorités locales. La liberté d'expression, un fondement de la démocratie Un camouflet vient d'être adressé aux autorités de Saint-Josse par le Conseil d'Etat qui a suspendu, en extrême urgence, l'arrêté de la commune. Et a avancé que : «Le collège des bourgmestres et échevins n'a pas reçu pour mission de veiller préventivement à la correction politique ou morale, voire pénale, des spectacles et moins encore à celle, supposée, des artistes qui en donnent la représentation.» Et vlan !Mais l'arrêt du Conseil d'Etat va plus loin en rappelant que «la liberté d'expression est l'un des fondements essentiels d'une société démocratique.» De quoi faire réfléchir plus d'un et surtout servir d'exemple à tous ces pseudos «maires démocrates français» qui s'acharnent sur l'humoriste. A l'évidence, même si un lobby juif existe en Belgique, ses réseaux n'ont rien à voir avec les puissants relais sionistes qui essaiment dans l'hexagone… Et si des tentatives de faire avorter les spectacles de Dieudonné, au-delà des frontières sont toujours menées, il est quand même des pays, même de petite taille, qui, forts de leur souveraineté ne s'en laissent pas conter.Et c'est tant mieux, même si le Conseil d'Etat belge ajoute que : «Des propos qui tomberaient sous le coup de la loi anti-racisme peuvent donner lieu à des poursuites répressives et non à une mesure préventive de police.» Voilà qui est clair ! De quoi ravir notre provocateur humoriste, dont il convient de rappeler qu'il s'est mis à dos tous les lobbys sionistes de France et de Navarre. Ce qui est normal dans le sens où chacun sait que les réseaux sionistes sont très implantés en France.Le Crif en est l'exemple type et ce n'est pas sans raison si Dieudonné le cite à chacun de ses sketches. Cette organisation qui se veut représenter tous les juifs de France, ce que lui conteste la plupart des associations juives de France, n'est en fait que l'aboutissement d'un long parcours sioniste qui a réussi à «corrompre» de très hauts responsables français. Nous avons tous en mémoire les fameux dîners où certaines personnalités très en vue du pouvoir français se sont fait tout simplement dicter des ordres par les responsables du Crif. Le Crif, une pieuvre hexagonale ? C'est une réalité qui ne peut plus être cachée et des documents sonores et visuels l'attestent. Le plus grave est qu'au lieu de condamner ces dérives politiques de responsables du gouvernement français, on se ligue contre un «amuseur», un «saltimbanque», un «fou du roi». Car qui est Dieudonné Mbala Mbala ? N'est-il pas ce contre pouvoir, cet empêcheur de tourner en rond, cet emm… qui dérange tout le monde ? Tous les rois de France avaient leur fou, leur amuseur. Tous avaient besoin de sa «sagesse», mais les temps ont changé. La pieuvre sioniste a jeté ses tentacules sur tout ce qui a du pouvoir en France. Jouant avec beaucoup de dextérité -il faut le reconnaître- sur ce sentiment de culpabilité que les sionistes n'ont lasse de faire revivre chaque jour un peu plus. Les relents de la Seconde Guerre mondiale, le nazisme sont des faits que les «victimes», juifs, polonais, russes, tziganes et autres peuples qui en ont pâti autant que les juifs, cherchent légitimement à effacer de leur mémoire. Tant il leur a causé de détresses et de malheurs. Mais le sionisme s'en nourrit. Il s'en abreuve. Cultiver le sentiment de culpabilité européen Il en a besoin comme un vampire a besoin de sang ! Car c'est en cultivant ce sentiment de culpabilité, en avançant à chaque fois la shoah et en faisant du pauvre petit juif, une victime éternelle ; le sionisme peut survivre et réclamer à tout bout de champ des comptes. Qu'il le fasse alors vis-à-vis de ceux qui ont été à l'origine de son holocauste ! C'est-à-dire les Allemands et les descendants français, tous les collaborateurs du gouvernement de Vichy ! Pourquoi faire payer cet «holocauste» que l'on sort à tout bout de champ aux Palestiniens ? Qu'on-ils à voir dans ce capharnaüm ? Le peuple allemand de 2009, qu'a-t-il à voir avec ce que Hitler aurait fait, il y a de cela 64 ans ? Pourquoi les jeunes Allemands d'aujourd'hui devraient-ils encore s'endetter pour payer Israël des erreurs commises par leurs grands-parents ? Si on suit cette logique, pourquoi alors les jeunes Français ne devraient-ils pas payer pour leurs parents qui ont torturé, assassiné et irradié le peuple algérien, 130 années durant ? Je comprends que Dieudonné et beaucoup d'autres «victimes» que l'on traite aujourd'hui de «négationnistes» -encore un terme nouveau venu du fond des âges- en aient ras le bol de toujours devoir se culpabiliser pour que des intérêts inavoués fassent leur nid dans cette France qui rejette tous les autres immigrés. L'arme de l'humour et de la caricature Je comprends que Dieudonné et tous les autres humoristes en aient assez de remarquer que les médias français sont infiltrés par les réseaux sionistes qui n'encensent que ceux qui montrent patte blanche.Mais l'humour n'est-ce pas une arme ? Une arme tellement efficace qu'elle suscite à chaque fois une levée de boucliers sans aucune mesure avec les propos qui seront formulés. Quand il parle de «pornographie mémorielle», évoquant la shoah ou lorsqu'il compare les juifs à des «négriers», Dieudonné exagère probablement, mais n'est-ce pas là, la caractéristique même de l'humour, de la caricature dont on force le trait ? C'est vrai qu'il faut de l'attention et surtout se débarrasser de ses préjugés si on veut comprendre et apprécier Dieudonné. C'est son style qui tue. Son style et sa méthode comme par exemple sa fameuse sortie au Zénith de Paris, salle mythique s'il en est, où Dieudonné n'a pas hésité à remettre, il y a quelques mois, un «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence» à Robert Faurisson qui conteste depuis plus de 30 ans la réalité de l'holocauste qu'il qualifie de «religion officielle qui abuse des millions de gens». Que fait la CPI des bavures de Tsahal ? Ainsi est Dieudonné. Il va loin, parfois trop loin au goût de certains. Il va même jusqu'à faire la nique au pouvoir en se présentant à l'élection présidentielle, comme Coluche, ou se présenter aux élections européennes sur une liste hilarante. C'est son métier d'amuser, de forcer le trait. Et, n'en déplaise à certains, en Israël aussi il y a des juifs qui comprennent Dieudonné. De ces juifs qui ne sont pas sionistes mais veulent vivre en paix, voire se débarrasser de cette chape de plomb que l'on a posée sur leurs épaules. Israël où des soldats ont enfin dévoilé officiellement les dessous de la sale guerre qui a été menée à Ghaza. Et pourtant, aucune réaction de notre cher procureur de la CPI, l'Argentin Luis Moreno-Campo, par rapport à ces preuves flagrantes de soldats témoins et acteurs de cette sale guerre. C'est là qu'on voit combien la puissance sioniste a de réserves et de relais à travers le monde. La Cour pénale internationale vient une fois encore de montrer son vrai visage. Mais ça, nous le savions. Dieudonné, quant à lui, ne fait que nous rappeler au bon souvenir de tous ces vendus au sionisme international. Gageons qu'à Saint-Josse-ten-Noode, dans cette commune populaire de Belgique, non loin de la Tour Madou qui abrite le centre de Presse de la Commission européenne, le trublion éveillera beaucoup de consciences. Je lui décerne, quant à moi, d'ores et déjà, le «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence».