Dix sept «djihadistes» ont été tués dans le Sinaï par l'armée égyptienne jeudi au cours d'un échange de tirs. Selon l'armée, 17 djihadistes ont été tués et trois autres arrêtés. Les soldats ont également détruit quatre véhicules appartenant aux djihadistes. Depuis le 3 juillet 2013, des groupes dont certains se revendiquent d'Al-Qaïda ont orchestré des attaques dans le Sinaï mais aussi au Caire et dans le delta du Nil. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont «péri dans ces attaques». La semaine dernière, quatre policiers ont été tués sur la route entre Rafah et El-Arish, dans le nord de la péninsule. Les Frères musulmans ont appelé à de nouvelles manifestations hier en Egypte, au lendemain du premier anniversaire de la destitution du président Mohamed Morsi par l'armée, une «journée de la colère» marquée par des affrontements qui ont fait deux morts, selon le ministère de la Santé. Les pro-Morsi, chapeautés par les Frères musulmans, avaient manifesté jeudi, «journée de la colère» un an après l'éviction du président Morsi par le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi, récemment élu président. Jeudi, un manifestant a été tué par balle lors de heurts avec la police tandis que dans la nuit un policier a été mortellement touché par une balle lorsque des manifestants ont incendié le point de contrôle où il était posté au Caire, ont précisé des responsables de la sécurité. Trois autres policiers ont été blessés et ont été transférés à l'hôpital pour des brûlures. En outre, neuf personnes ont été blessées dans l'explosion d'une bombe cachée dans une mallette déposée près d'un siège dans un train circulant à Alexandrie, sur la côte méditerranéenne, a-t-on indiqué de même source. Selon le ministère de la Santé, 24 personnes avaient été blessées à travers le pays.