Au deuxième jour de l'agression des forces coloniales sionistes contre Ghaza, 17 Palestiniens, dont cinq femmes et six enfants, sont tombés en martyrs hier suite aux massacres commis par l'aviation criminelle et terroriste israélienne. Le bilan s'alourdit à 38 morts depuis le début de cette attaque sioniste contre un peuple désarmé. Ces raids ont également fait plus de 300 blessés en deux jours, selon le porte-parole des services des urgences, Ashraf al-Qodra. Devant ce bilan macabre, aucun pays arabe n'a daigné faire quelque chose ou bouger le petit doigt pour sauver ce peuple livré aux forces criminelles israéliennes. Selon des témoins palestiniens, c'est toute la bande de Ghaza qui était sous le feu des bombes des forces coloniales. Les bombes sont larguées sur les populations dans le but de massacrer le maximum d'individus : bébés, enfants, femmes et personnes âgées. C'est une opération d'épuration ethnique qu'a lancée l'armée coloniale, bénéficiant des soutiens des pays occidentaux, membres du Conseil de sécurité. Un résistant palestinien dénommé Hafez Hammad, a péri dans la destruction de sa maison, avec cinq membres de sa famille, dont deux femmes et deux enfants. Dans l'est de la ville de Ghaza, deux frères de 12 et 13 ans ont été tués à Chejaïya, tandis qu'un garçon de 18 mois (bien 18 mois) et sa mère sont morts à Zeitoun. En outre, une femme de 40 ans et son fils de 14 ans ont péri dans une autre frappe à Beit Hanoun, au nord de la bande de Ghaza. Ailleurs dans le territoire palestinien occupé, un homme de 30 ans a été tué dans un raid aérien à Rafah (sud). Alors que le jour se levait, un missile tiré par un drone israélien a tué un homme qui circulait sur une mobylette à Beit Lahiya (nord). Un deuxième homme se trouvant sur la mobylette a été grièvement blessé. A Moughrada, dans le centre de la bande de Ghaza, une femme de 80 ans a été retrouvée morte dans les décombres de sa maison bombardée. Dans le même secteur, un missile israélien a tué deux hommes de 60 et 31 ans dans un champ près du camp de réfugiés de Nousseirat. Mardi, 21 Palestiniens sont morts suite à ces frappes criminelles, dont quatre militants de la cause palestinienne tués alors qu'ils s'apprêtaient à bombarder une base militaire des forces coloniales. Face à l'abandon de la cause palestinienne par les peuples arabes et musulmans, la résistance palestinienne a riposté à la destruction de Ghaza en lançant différents types de missiles sur les territoires occupés. Des dizaines d'obus et Grad se sont abattus mardi soir et hier pour la première fois sur Tel-Aviv, Jérusalem, Haïfa et différentes colonies israéliennes. Les missiles lancés depuis Ghaza sont de fabrication iranienne et syrienne. Le mouvement de résistance populaire, le Hamas, a réussi à tirer une roquette à longue portée de type M-302, de fabrication syrienne, sur Hadera, une localité au nord de Tel-Aviv, située à 116 km de la bande de Ghaza, soit l'objectif le plus distant jamais atteint par une roquette palestinienne. Dans ce contexte, les résistants palestiniens ont tiré des lanceurs anti-aériens de type Strela et Igla (fabrication russe) sur les avions de chasse sionistes les empêchant de bombarder certaines cibles. Plus de 200 roquettes au total ont été lancées depuis le lancement mardi par la résistance de l'opération Edifice renforcé. Suite aux tirs de la résistance, plus de 4000 colons ont été contraints de prendre la fuite. Ils ont abandonné les localités situées près de la bande de Ghaza vers les régions du nord et du centre de l'entité sioniste. Des milliers d'Israéliens ont également afflué vers l'aéroport Ben-Gurion pour quitter la Palestine occupée, ont également rapporté des sources médiatiques.