L'armée israélienne ne laisse aucun répit aux populations de la bande de Ghaza puisque l'agression a entamé hier sa deuxième semaine. En effet hier comme avant-hier soir et durant toute la nuit de vendredi à samedi, l'aviation israélienne a poursuivi son bombardement sur les populations civiles sans défense. Et c'est par air et par mer que l'armée pilonne Ghaza. Un porte-parole de l'armée sioniste a confirmé la poursuite des attaques aériennes sans donner toutefois des détails sur les cibles visées. Cette agression déclenchée 27 décembre a causé d'importants dégâts dans les infrastructures pénalisant lourdement les 1,5 million d'habitants de ce territoire transformé plus que jamais en grande prision à ciel ouvert. Cet acharnement israélien a déjà fait, selon un nouveau bilan établi hier, au moins 442 martyrs, alourdissant ainsi le précèdent bilan établi vendredi et qui fait état de la mort de 435 Palestiniens et plus de 2.000 blessés dont 300 dans un état grave. Rien que dans la journée d'hier, 4 Palestiniens ont été tués dans ces raids meurtriers. Selon les agences de presse, deux d'entre eux ont été tués dans un raid aérien visant leur voiture près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza. Un troisième, un chef local de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, Mohammad al-Jammal, 40 ans, a péri dans un raid aérien. La quatrième victime a trouvé la mort lorsque l'armée israélienne a visé un établissement scolaire à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Ghaza, affirmant qu'il s'agissait d'un édifice utilisé « à des fins terroristes, une base de lancement de roquettes et une planque pour des chefs du Hamas ». En tout, selon toujours les informations diffusées par les agences de presse, quelque 25 raids ont été lancés contre la bande de Ghaza depuis samedi. Par conséquent, le bilan des victimes, dont des dizaines de femmes et enfants, pourrait encore s'alourdir. Le Hamas repousse une incursion israélienne Le mouvement Hamas ne baisse pas les bras et a poursuivi hier ses tirs de roquettes sur le territoire israélien. Deux Israéliens ont été ainsi légèrement blessés. Selon un porte-parole de l'armée sioniste, au moins 10 roquettes ont été tirées de la bande de Ghaza sur le territoire israélien. Une roquette a touché un immeuble de quatre étages à Ashdod, un port situé à un peu plus de 30 km de la bande de Ghaza, a-t-on, en effet, indiqué. Deux Israéliens ont été légèrement blessés par des éclats, a précisé le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge. Une autre roquette a atteint une maison à Ashkelon, à 13 km du territoire palestinien, selon toujours la même source. Dans l'ensemble et depuis le début de cette meurtrière agression, le Hamas surtout mais aussi les autres organisations palestiniennes ont tirés quelque 500 roquettes qui ont fait 4 morts dont un militaire et une douzaine de blessés. Par ailleurs, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé avoir repoussé hier une incursion menée par des membres des forces spéciales israéliennes qui tentaient de franchir la frontière avec la bande de Ghaza. K.H. L'armée israélienne ne laisse aucun répit aux populations de la bande de Ghaza puisque l'agression a entamé hier sa deuxième semaine. En effet hier comme avant-hier soir et durant toute la nuit de vendredi à samedi, l'aviation israélienne a poursuivi son bombardement sur les populations civiles sans défense. Et c'est par air et par mer que l'armée pilonne Ghaza. Un porte-parole de l'armée sioniste a confirmé la poursuite des attaques aériennes sans donner toutefois des détails sur les cibles visées. Cette agression déclenchée 27 décembre a causé d'importants dégâts dans les infrastructures pénalisant lourdement les 1,5 million d'habitants de ce territoire transformé plus que jamais en grande prision à ciel ouvert. Cet acharnement israélien a déjà fait, selon un nouveau bilan établi hier, au moins 442 martyrs, alourdissant ainsi le précèdent bilan établi vendredi et qui fait état de la mort de 435 Palestiniens et plus de 2.000 blessés dont 300 dans un état grave. Rien que dans la journée d'hier, 4 Palestiniens ont été tués dans ces raids meurtriers. Selon les agences de presse, deux d'entre eux ont été tués dans un raid aérien visant leur voiture près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza. Un troisième, un chef local de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, Mohammad al-Jammal, 40 ans, a péri dans un raid aérien. La quatrième victime a trouvé la mort lorsque l'armée israélienne a visé un établissement scolaire à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Ghaza, affirmant qu'il s'agissait d'un édifice utilisé « à des fins terroristes, une base de lancement de roquettes et une planque pour des chefs du Hamas ». En tout, selon toujours les informations diffusées par les agences de presse, quelque 25 raids ont été lancés contre la bande de Ghaza depuis samedi. Par conséquent, le bilan des victimes, dont des dizaines de femmes et enfants, pourrait encore s'alourdir. Le Hamas repousse une incursion israélienne Le mouvement Hamas ne baisse pas les bras et a poursuivi hier ses tirs de roquettes sur le territoire israélien. Deux Israéliens ont été ainsi légèrement blessés. Selon un porte-parole de l'armée sioniste, au moins 10 roquettes ont été tirées de la bande de Ghaza sur le territoire israélien. Une roquette a touché un immeuble de quatre étages à Ashdod, un port situé à un peu plus de 30 km de la bande de Ghaza, a-t-on, en effet, indiqué. Deux Israéliens ont été légèrement blessés par des éclats, a précisé le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge. Une autre roquette a atteint une maison à Ashkelon, à 13 km du territoire palestinien, selon toujours la même source. Dans l'ensemble et depuis le début de cette meurtrière agression, le Hamas surtout mais aussi les autres organisations palestiniennes ont tirés quelque 500 roquettes qui ont fait 4 morts dont un militaire et une douzaine de blessés. Par ailleurs, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé avoir repoussé hier une incursion menée par des membres des forces spéciales israéliennes qui tentaient de franchir la frontière avec la bande de Ghaza. K.H.