Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a affirmé jeudi à Alger qu'en dépit de tout ce qui se dit l'Algérie connaît "une stabilité évidente" et "se porte bien et elle est sur la bonne voie". "En dépit de tout ce qui se dit, l'Algérie se porte bien et elle est sur la bonne voie", a dit M. Belsalah dans une allocution à la clôture de la session ordinaire de printemps 2014, ajoutant que "le résultat réalisé est respectable" et que le pays "est capable de réaliser d'autres résultats". Soulignant que l'Algérie "traverse une étape importante de son histoire", M. Bensalah a rappelé que "trois mois après l'élection présidentielle, l'Algérie connaît une stabilité évidente et gère normalement et sans grande difficulté ses affaires intérieures". Il a cité dans ce contexte, une classe politique active, un débat en cours et l'amélioration des conditions de développement. L'Algérie "ne se contente pas de réaliser des résultats et citer des chiffres, étant consciente des défis auxquels elle est confrontée et par conséquent met en place les visions de son édification et définit ses étapes et ses objectifs selon une approche prospective étudiée déjà annoncée et plébiscité par le peuple", a-t-il poursuivi. Il a en outre affirmé que "l'Algérie qui fait preuve de sagesse a su déjouer toutes les tentatives visant sa déstabilisation" et "grâce à sa politique elle a démontré le non fondé de toutes les thèses politiques pessimistes". L'Algérie "renforce jour après jour sa crédibilité auprès de l'opinion publique et les forces politiques influentes sur la scène", a-t-il assuré. Il a rappelé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait initié un "dialogue avec la classe politique et les composantes de la société civile et présentera prochainement son projet de révision de la Constitution". "Chacun devra adopter la meilleure position à même de contribuer à faire de cette initiative une opportunité historique à laquelle adhèrent tous les Algériens pour construire l'avenir de l'Algérie nouvelle", a-t-il dit. M. Bensalah a évoqué dans son allocution l'élection présidentielle du 17 avril dernier qui a été précédée, a-t-il dit, d'une "intense activité politique (...) et d'une campagne électorale marquée par un large débat entre les candidats". Le président du Conseil de la nation a en outre évoqué la constitution du nouveau gouvernement et la présentation de son programme d'action par le Premier ministre. Ce programme d'action "cadre avec le programme du président de la République et exprime ses objectifs audacieux" a ajouté M. Bensalah qui a souligné la satisfaction des membres du Conseil de la nation "des mesures prévues par le programme d'action notamment celles liées au financement de l'investissement, à l'amélioration du climat d'affaires et à la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale". M. Bensalah a également abordé les consultations politiques sur la révision constitutionnelle initiée par le président de la République soulignant que les membres du conseil " ont salué l'initiative visant l'élaboration d'une constitution consensuelle adaptée à l'étape que traverse le pays actuellement et qui répond aux aspirations des Algériens". Dans le même contexte, le président de la chambre haute du parlement a indiqué " que l'attribution de nouvelles prérogatives à cette institution dans le cadre du renforcement du pouvoir législatif sera bénéfique aussi bien au parlement qu'au pays, le Conseil de la nation étant une institution responsable imposée par l'intérêt suprême du pays et l'impératif conjoncturel de la politique de reforme et une revendication dictée par le développement constitutionnel escompté". D'ou la nécessité, a-t-il dit de "raffermir la place du Conseil de la nation et valoriser le choix prônant le renforcement de son rôle". "Tout en respectant le points de vue exprimés auparavant, nous affirmons que la tendance mondiale actuelle consiste à augmenter le nombre des chambres hautes au sein des parlements du monde et non le contraire". L'agression contre Ghaza : un crime contre l'humanité Evoquant la situation à Ghaza, M. Bensalah a demandé l'audience d'observer une minute de silence à la mémoire des martyrs palestiniens estimant que ce qui se passe à Ghaza n'est pas seulement une agression contre les habitants de cette ville et les citoyens d'un peuple et d'un pays mais aussi un crime contre l'humanité tout entière". A cette occasion, M. Bensalah a réitéré la condamnation de l'Algérie et des hommes libres à travers le monde de ce crime appelant " la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à ce génocide et juger les auteurs". Il a en outre exprimé la solidarité de l'Algérie avec le peuple palestinien et son soutien à son droit à l'établissement d'un Etat indépendant avec Al Qods pour capitale relevant que " ce choix est seul à permettre de mettre fin à l'agression et à l'effusion du sang du peuple palestinien".