L'ex-footballeur international libérien Georges Weah, a appelé les footballeurs africains à s'engager dans "la guerre" contre l'épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest où elle a, déjà, fait 1229 morts en cinq mois. Invité de l'émission "20h Foot" d'une chaîne cryptée, Georges Weah a parlé de son "combat'' contre le virus Ebola qui touche très durement le Liberia, avec plus de 413 décès, en appelant à la "sensibilisation'' face à cette épidémie qui est une "réalité''. "Il y a encore des gens aujourd'hui qui ne croient pas qu'Ebola existe, qui pensent toujours qu'Ebola n'est pas réel. Il faut les sensibiliser, aller dans les quartiers pour dire qu'il ne faut pas rigoler avec ça", a conseillé "Mister" Georges. Pour le Ballon d'or 1995, il faut se lever, parce que "ceux qui meurent sont des gens à côté de nous'', comme il le chante dans le single "We must all arise to fight Ebola" (ndlr : nous devons tous nous lever pour combattre Ebola) avec le musicien ghanéen Sydney. L'ex-attaquant de Monaco, PSG et AC Milan estime, qu'après la guerre au Liberia (1989-2003), c'est une autre guerre à laquelle tous le monde doit prendre part, une guerre contre l'épidémie Ebola "et ça ne touche pas seulement le Liberia, mais aussi la Sierra-Leone, la Guinée, le Nigeria", a-t-il ajouté. Fondateur de "Ebola Emergency France'' une association pour recueillir des dons, Georges Weah a affirmé être en contact avec d'autres footballeurs pou voir ce qu'ils peuvent faire pour le continent. "J'ai dit à Samuel Eto'o, +L'Afrique est touchée par ce virus, il faut faire quelque chose, il faut utiliser ta voix, parler à la télé, à la radio. C'est important, il faut appeler tous nos amis, les (Didier) Drogba, les Yaya (Touré), tout le monde+'', a-t-il rapporté. " Il n'y a pas de frontières pour Ebola. Si on peut faire un match, si des gens peuvent donner, ça peut aider", a estimé Weah, selon qui "plus on sensibilise les gens, plus ils seront conscients que c'est sérieux". L'épidémie d'Ebola déclenchée en mars dernier en Afrique de l'Ouest, est la plus grave depuis l'apparition de cette fièvre hémorragique très contagieuse en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Elle a déjà fait 1 229 morts dont 413 au Liberia, 380 en Guinée, 348 en Sierra-Leone et quatre au Nigeria, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La maladie se transmet par la salive, le sang, la sueur et la consommation des rongeurs tels que le singe et la chauve-souris.