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«Je suis surpris de voir des syndicats refuser ce projet» Le patron de la CGEA, Habib Yousfi, s'exprime sur la révision du code du travail à partir de Constantine :
La CGEA tient à exprimer sa satisfaction quant aux amendements du code pénal retenus lors du dernier Conseil des ministres dans le cadre de la protection des femmes contre les violences conjugales. C'est ce message que le patron de la CGEA, Habib Yousfi, accompagné de la vice-présidente et présidente nationale de la section femmes de la CGEA, Saïda Neghza, a tenu à apporter aux femmes chefs d'entreprise de la région de Constantine qui ont organisé hier une rencontre-débat au siège de l'ODEJ dans le but de faire le point sur les activités de cette section créée en janvier 2014. Notons que la CGEA compte près de 650 femmes chefs d'entreprise au niveau national. Ainsi, l'occasion a été propice pour M. Yousfi d'expliquer les positions de son organisation dans la sphère économique et politique nationale. Il abordera à cet effet le débat enclenché autour de l'avant-projet portant nouveau code du travail et la position des syndicats. Il dira «ce document a été élaboré en 2005 en partenariat avec les syndicats, le gouvernement et le patronat. Aujourd'hui, je suis surpris de voir ces syndicats refuser ce projet». Cependant, il ne cachera pas ses craintes en affirmant qu'«il existe des pressions exercées sur certains syndicats par des partis politiques» et d'ajouter «le nouveau code du travail est nécessaire, car il faut revoir toutes les lois qui régissent les relations travailleurs-employeurs» en donnant un exemple qui fait l'unanimité chez les syndicats, celui ayant trait au droit de grève. «On doit encadrer les grèves et éviter des grèves sauvages qui affectent l'économie du pays.» Abordant le sujet de l'amendement de l'article 87 bis, M. Yousfi annoncera que la réunion de la prochaine tripartite va devoir «apporter un amendement à l'article 87 bis, donc à la définition même du salaire national minimum garanti (SNMG)» et encore «il faut la présence de la Banque d'Algérie pour définir le nouveau SNMG et quelles seront les primes intégrées. Il y a des conséquences énormes pour cette décision». En tout cas, c'est clair pour le patron de la CGEA, «la réunion aplanira tous les différends concernant cette question». Quant aux conséquences d'une telle mesure, il trouve que l'Etat, en tant qu'important employeur, est le premier concerné et que pour le secteur privé qu'il représente, il exigera «une productivité contre les augmentations des salaires». «Je demande des contreparties», a-t-il conclu.