Si le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé que la règle 51/49 n'est pas remise en cause, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a précisé, pour sa part en marge de la tripartite, que cette dernière qui régit l'investissement étranger sera «élargie» au commerce de gros et de détail. «La règle 51/49 sera maintenue et renforcée puisqu'elle sera élargie au commerce de gros et de détail», a-t-il déclaré. Cette mesure, a-t-il ajouté, a été rendue nécessaire par le besoin de venir en aide aux secteurs fragilisés, voire effondrés par la concurrence des produits importés, comme celui de la manufacture. Selon le ministre, la refonte du code des investissements prévoit d'intégrer cette nouvelle mesure qui va mettre de l'ordre dans les marchés de gros et de détail où l'informel gangrène et concurrence les produits nationaux. M. Bouchouareb a, ainsi, démenti les informations selon lesquelles l'Algérie pourrait supprimer cette règle dans les secteurs non stratégiques. L'annulation de cette règle, régissant la répartition du capital pour les investissements étrangers, a été évoquée par les partenaires de l'Algérie dans le cadre des négociations pour son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette mesure a été instituée en 2009. Avant cette date, elle était appliquée uniquement au secteur pétrolier régi par un code d'investissement spécifique. Bouchouareb annoncera, par ailleurs, que la première voiture Renault sortira d'usine le 10 novembre prochain.