Le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a affirmé vendredi la nécessité de soutenir l'action commune algéro-française dans le cadre du mouvement associatif, à travers des initiatives à même de contribuer au développement socio-économique, à la préservation des valeurs démocratiques et au renforcement des relations entre les deux pays. La déclaration du ministre intervient lors de l'assemblée générale du programme concerté Pluri-Acteurs PCPA Algérie "Joussour", tenue à Tipasa, en présence de représentants des ministères de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, la solidarité et la famille, la condition de la femme, l'ambassade de France et nombre d'associations et membres de la société civile des deux pays. Le ministre a qualifié le programme "Joussour" "de réussi et de valeur ajoutée pour les relations séculaires qui lient les deux pays", affirmant l'attachement du gouvernement et son appui à ce "mouvement" qui "vient compléter les efforts des deux pays, visant à consacrer les valeurs de tolérance et à bannir toutes formes de discorde". Le ministre a mis en avant "la solidarité des deux pays concernant plusieurs dossiers relatifs à la lutte contre la violence et le terrorisme et la promotion de la démocratie", affirmant que de tels programmes et initiatives contribuent "au rapprochement des peuples". M. Khomri a, d'autre part, valorisé "le grand rapprochement entre le mouvement associatif algérien, les autorités publiques et les élus à travers l'action commune et la coordination", estimant que "la richesse et la force de la société civile réside dans sa force de proposition et d'expression de ses idées en toute démocratie". Il a, en outre, salué le rôle du mouvement associatif algérien dans la consécration des la démocratie dans le sens où "il transmet les préoccupations profondes de la société". "L'Algérie est passée par une période difficile lors de la décennie noire où "le mouvement associatif à pris le devant pour mobiliser les énergies du pays et lutter contre le terrorisme". De son coté, M. Abderrahmane Arar, membre de la coordination du PCPA, a souhaité la poursuite de l'action du programme après 2015 pour renforcer davantage les capacités des associations et contribuer à la prise en charge des questions de l'enfance, des jeunes et de la femme. M. Arar, président du "réseau NADA" pour la défense des droits de l'enfant, a ajouté que le programme "Joussour", présent actuellement au niveau de 22 wilayas, oeuvre au renforcement du partenariat entre les autorités locales, les élus et les associations outre l'échange d'expériences" soulignant que le secteur de la jeunesse est un secteur "stratégique". Pour sa part, Jean-Louis Viélajus, également membre de la coordination du PCPA, délégué général du comité français pour la solidarité internationale (CFCI) a révélé que "la vision future du programme sera plus ouverte". Il a également révélé le soutien de 150 initiatives au profit de 140 associations des deux rives depuis 2007, date de la création du programme, soit 150.000 bénéficiaires avec l'objectif d'atteindre 200.000 d'ici la fin 2015. Dans un communiqué final, les participants ont salué le rôle de l'Algérie dans "la lutte contre le terrorisme et la réalisation de la stabilité dans le pays et la région", réitérant leur attachement "aux liens de solidarité, au respect des droits de l'homme, au rejet de la discrimination et à la lutte contre l'extrémisme sous toutes ses formes".