Un expert algérien a souligné dimanche, à Oran, que l'Algérie disposait de grandes potentialités pour l'exploitation des ressources non conventionnelles en hydrocarbures. A ce titre, le directeur des projets non-conventionnels à Sonatrach (Amont), M. Mohamed Kaced a expliqué, dans une communication présentée à l'occasion de la conférence internationale sur l'industrie de gaz en Algérie que les potentialités de l'Algérie en matière d'exploitation de ressources non conventionnelles et principalement le gaz de schiste sont "importantes". Plusieurs études utilisant des techniques de pointe ont été faites à ce propos. Cinq bassins potentiels ont été ciblés et les recherches ont démontré que l'Algérie, comme champ d'exploitation, ne différerait pas grandement de l'Amérique du nord et principalement des Etats-Unis, premier pays à avoir exploité le gaz de schiste comme ressource non conventionnelle. Selon le même intervenant, ces études, entamées en 2007, ont montré un potentiel important de gaz en place (GIP) dans les zones prospectives. "Le total des ressources que nous allons rencontrer, avec ces prospects est de 4.940 TCF (trillions de pieds cubes), équivalent à 148.000 milliards M3 soit 248 milliards de barils", a-t-il ajouté. Selon l'expert, l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, qui interviendra dans quelques années nécessitent une technologie de pointe et une grande capacité opérationnelle et financière d'où l'importance, indique-t-il d'établir des partenariats ciblés avec des entreprises étrangères pour mener à bien cette démarche. D'autres communications autour du développement et l'exploitation des ressources non conventionnelles ont marqué la première journée de cette conférence internationale sur l'industrie du Gaz, "le projet pilote shale gas-Ahnet", "l'environnement législatif de l'exploitation" entre autres. Dans l'après-midi, des communicants interviendront sur les thèmes du "traitement des bourbiers et gestion effluents de fracturation", "la disponibilité des ressources en eau", entre autres, ainsi qu'une table-ronde autour des "ressources non conventionnelles : un développement durable".