Cristiano Ronaldo et le Portugal sont déjà dos au mur. La Seleçao jouera à Copenhague seulement son deuxième match qualificatif, mais l'enjeu est de taille pour une équipe déjà battue par l'Albanie lors de la première journée (1-0) et qui peine à se relancer suite à son échec au Mondial, dont elle a été éliminée dès le premier tour. La nouvelle défaite concédée samedi en amical face à la France (2-1) pour les débuts du nouveau sélectionneur Fernando Santos a confirmé l'ampleur du travail de reconstruction qu'il avait devant lui. "Ce n'est jamais bon de perdre, mais notre prestation m'a plu car on s'est bien battu", a réagi Cristiano Ronaldo dimanche en conférence de presse, se disant "confiant" sur la capacité du Portugal à terminer premier d'une poule comprenant, outre le Danemark et l'Albanie, la Serbie et l'Arménie. CR7 valide le 4-4-2 de Santos Très élogieux envers son nouveau sélectionneur, le double Ballon d'Or a clairement indiqué sa préférence pour la disposition tactique sur laquelle a misé Santos, un 4-4-2 avec un milieu en losange venu remplacer le 4-3-3 en vigueur depuis une dizaine d'années. "C'est le système le plus adapté au type de joueurs que nous avons", a jugé l'attaquant vedette du Real Madrid et meilleur buteur de l'histoire du Portugal avec 50 réalisations en 115 rencontres. Ronaldo souhaite surtout revivre une soirée de gala comme celle du plus récent déplacement du Portugal en Scandinavie, lorsqu'il a signé un triplé d'anthologie face à la Suède de Zlatan Ibrahimovic en barrages du Mondial. "La Suède et le Danemark sont voisins, alors peut-être que l'histoire se répètera", a-t-il prévenu. C'est en tout cas un meilleur souvenir que la défaite (2-1) subie par les Portugais la dernière fois qu'ils se sont rendus à Copenhague, en qualifications pour l'Euro 2012, bien qu'ils aient vite pris leur revanche avec une victoire (3-2) lors de ce même tournoi. Les Danois reçoivent la Seleçao dans la qualité de co-leaders de la poule, avec 4 points en deux rencontres, à égalité avec la surprenante Albanie qui joue mardi en Serbie. Mais leur victoire face à l'Arménie et le nul ramené samedi d'Albanie, deux résultats arrachés à dix minutes du coup de sifflet final, suggèrent que les hommes de Morten Olsen ont eux aussi des raisons de douter.