Le laboratoire de recherche "histoire d'Algérie" de l'université d'Oran a publié, depuis sa création, près de 50 études et recherches sur l'époque de colonisation française jusqu'au recouvrement de la souveraineté nationale, a-t-on appris de son directeur. Ces travaux de recherche ont été publiés dans la revue trimestrielle "Oçor jadida" (âges nouveaux) traitant, entre autres thèmes, de la barbarie du colonialisme français, de batailles héroïques pendant la glorieuse révolution de novembre, de l'occupation française de Laghouat et ses environs en 1852, de crimes de l'occupant français dont les enfûmades de Ghar El Frachih dans la localité de Ouled Riah (Mostaganem), des sources d'armement et de ravitaillement de la révolution et de la guerre d'informations durant la révolution armée. Ils abordent également des personnalités et héros nationaux ayant combattu pour l'indépendance de l'Algérie, la contribution d'étudiants algériens à la révolution du 1er novembre 1954, le rôle des médias à cette époque et le soutien de pays à la révolution algérienne. Ces recherches et études inédites ont été réalisées par des équipes de recherche de ce laboratoire fondé en 2000 et des universitaires spécialisés en histoire d'Algérie. Le laboratoire a été, depuis sa création, toujours au rendez-vous avec les fêtes nationales en organisant des rencontres et des conférences sur l'histoire de la révolution algérienne au profit des étudiants. Il s'attelle également à recueillir des documents précieux pour les travaux de recherche sur la guerre de libération nationale. Notons à ce sujet que le moudjahid Bourouis Mohamed a remis dernièrement au laboratoire une copie d'un document sur l'organisation militaire dans la wilaya cinq historique, étoffé de noms de moudjahidine, de détenus par l'occupant français et de cadres politiques au niveau de la région d'Oran. Par ailleurs, le laboratoire compte consacrer le prochain numéro (14) de la revue "Oçor jadida" à l'histoire de la ville de Constantine à travers les âges et durant la révolution algérienne, dans le cadre de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe 2015". Le laboratoire de recherche en histoire d'Algérie dispose de quatre équipes de recherche où activent 16 chercheurs.
