Le métro d'Alger, dont la première ligne reliant Haï El Badr à la Grande-Poste sera mise en service cet été, coûtera 90 milliards de dinars, a annoncé hier le ministre des Transports, Amar Tou. Cette somme n'inclut pas les travaux d'extension, partiellement engagés, vers El Harrach et la Place des Martyrs qui devraient porter à 139 milliards DA le coût total du projet, a précisé M. Tou sur les ondes de la Radio nationale au lendemain des premiers essais dynamiques de la rame du métro. Le financement de ces travaux d'extension se fera dans le cadre du prochain plan quinquennal pour la période 2009-2014, a-t-il affirmé. S'agissant de la maintenance de cet important moyen de transport urbain, toutes les conditions matérielles et humaines seront réunies, notamment au niveau des ateliers de maintenance de Bachdjarah, selon le ministre qui fera part de l'engagement d'une entreprise étrangère de gestion du métro comme la RTP française pour une certaine période. Le ministre des transports n'a pas écarté l'éventualité de projets de métro dans d'autres grandes villes du pays puisque, dira-t-il, «nous étudions toutes les possibilités mais aucune décision n'a été prise quant à une extension aux autres grandes villes, même si nous avons déjà eu l'accord (du gouvernement) d'engager des études de faisabilité». M. Tou a, par ailleurs, annoncé le lancement immédiat de travaux permettant de joindre la station des Fusillés à la future ligne du tramway qui prendra son départ du même point pour desservir toute la partie est de la capitale jusqu'à Dergana.