Rappelons les faits. La grève des éleveurs et propriétaires de chevaux de course ne semble connaître aucun aboutissement, malgré la tenue des courses de quarté et quinté dans les hippodromes de M'Sila et El Eulma et sur les quatre implantés dans l'Est du pays. La perte de confiance de la part des professionnels et des parieurs est tout aussi importante nécessitant au plus vite, l'intervention des autorités concernées. Il faut y mettre un terme dans l'équité et le respect de tous les acteurs car dans tout cela, le cheval est laissé-pour-compte. Le bras de fer entre les propriétaires de chevaux et la direction générale de la société des courses devrait rechercher plutôt les solutions les plus propices à remettre en activité un secteur autour duquel vivent et gravitent près de dix-mille citoyens dans le pays y compris les quelque huit cents travailleurs de la SCHPM (Administration, hippodromes, agences PMU). Mais les courses en réalité, ce ne sont pas ces services de cette institution qui n'est au fond qu'une courroie de coordination transformée en lourde machine aux réflexes bureaucratiques. Les courses, ce sont tous ces éleveurs et propriétaires qui ont investi argent, temps et efforts pour conserver au secteur toutes ses chances de progrès, de modernisme alors qu'aujourd'hui, celui-ci risque même sa survie. Les courses, c'est surtout le cheval comme élément essentiel et ceux, sur le terrain qui en assurent la pérennité. C'est aussi ces milliers d'amoureux du noble animal qui ont toujours applaudi et encouragé les bonnes initiatives en sa faveur, c'est aussi ces milliers de turfistes emplissant les bureaux PMU les jours de courses.La grogne des propriétaires trouve son fondement dans cette sorte de mépris dont ils sont l'objet, précisent-ils, ou bien de décisions sontprises et les touchant directement ou indirectement, sans qu'ils soient consultés en tant que principaux partenaires. Quoi qu'il en soit, tout le monde des courses attend vite la reprise.