La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a appelé samedi à Alger à davantage de soutien financier et politique à l'Etat de Palestine, notamment pour la reconstruction de la bande de Ghaza. Lors d'un meeting populaire organisé à l'occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, Mme Hanoune a demandé à l'Etat algérien "plus de soutien financier et politique à l'Etat de Palestine notamment pour la reconstruction de la bande de Ghaza, rappelant qu'une telle opération nécessitait pas moins de 7,5 milliards USD". Réitérant la position "inébranlable" de l'Etat et du peuple algériens de soutien à la cause palestinienne, la SG du PT a mis en évidence l'attachement de l'Algérie aux "droits historiques de la Palestine" y compris le droit de retour des réfugiés palestinien. Par ailleurs, Mme Hanoune a fustigé la "certains dirigeants arabes qui ont trahi la cause palestinienne". Elle a, dans ce contexte, insisté sur le nécessaire désenclavement de Ghaza par la réouverture du terminal de Rafah appelant les responsables palestiniens à faire "pression" notamment pour la libération des prisonniers politiques. Mme Hanoune qui a plaidé pour l'élargissement de la campagne internationale de solidarité avec l'Etat de Palestine a affirmé que sa formation politique avait décidé de saisir la commission des droits de l'Homme de l'ONU et l'UA en vue d'élargir cette campagne. Sur le plan national, la SG du PT a mis en exergue l'impératif de "renforcer" le front interne en éliminant les dangers externes, internes et ceux liés à la privatisation afin d'isoler" ceux qu'elle a qualifiés d'"aventuriers" et œuvrer à une mobilisation pacifique des citoyens à travers une large campagne de sensibilisation. Evoquant la révision constitutionnelle, l'intervenante a souligné l'importance de "donner la parole au peuple afin qu'il définisse la forme et le contenu des institutions dont il a besoin pour exercer pleinement sa souveraineté", a-t-elle dit. Au plan économique, Mme Hanoune a insisté sur l'importance de défendre la propriété collective, le droit de préemption de l'Etat et la promotion de la production nationale (publique ou privée) appelant à opérer une "rupture" avec l'accord "inique" conclu avec l'UE.