Une opération portant rénovation et requalification de la totalité des Centres anti-cancer (CAC) est en voie de concrétisation, a annoncé dimanche à Oran le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelmalek Boudiaf. "Tous les Centres de lutte contre le cancer sont en cours de rénovation et de requalification dans le cadre de cette opération qui a pour but d'améliorer la prise en charge des patients", a précisé le ministre au cours de sa visite de travail dans la capitale de l'Ouest. Le ton à cette initiative a été déjà donné au niveau des CAC de Batna, Sétif et Oran, a rappelé M. Boudiaf, signalant que les prochaines infrastructures bénéficiaires sont les CAC d'Annaba (décembre prochain), Tlemcen (février), Tizi-Ouzou (avril) et Sidi Bel-Abbès (juillet). "Le patient n'aura pas à attendre la fin de cette opération pour voir les délais de rendez-vous écourtés", a affirmé le ministre, expliquant que les CAC ont été également des accélérateurs, des équipements de pointe intervenant dans le domaine de la radiothérapie. "La couverture concernant la radiothérapie est assumée à cent pour cent", a-t-il assuré, ajoutant qu'avant la fin de l'année en cours, "tout patient muni de son dossier médical sera traité le jour-même à la faveur de la dotation des CAC en accélérateurs". "Le secteur de la santé amorce une nouvelle étape au plan qualitatif", a fait valoir le ministre qui a inspecté, au cours de sa visite de travail, le CAC de haï Bouamama, à la sortie sud-ouest de la ville d'Oran, ainsi qu'une polyclinique à haï Akid Lotif où il a donné le coup d'envoi du nouveau fonctionnement en H24. D'autres actions sont programmées dans le cadre du Plan national de lutte contre les pathologies cancéreuses, a indiqué M. Boudiaf, signalant encore "qu'il n'y a aucune pénurie de médicament dans les structures hospitalières". "Quelques cas ont été certes rapportés et des enquêtes ont été menées, lesquelles ont abouti à la conclusion que ces besoins relevaient d'un problème de gestion et non de disponibilité de médicament", a expliqué le ministre. Il a fait savoir dans ce sens que "dans les cas cités, la faute incombe aux gestionnaires concernés qui ne s'étaient rapprochés ni de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) ni de l'Institut Pasteur". "Toutes les pharmacies des structures publiques de santé sont fournies suivant les besoins exprimés par les responsables des services compétents", a affirmé le ministre dont la visite de travail se poursuivra lundi.