L'abandon de la peine de mort dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) est au centre d'un séminaire qui s'est ouvert mardi à Alger avec la participation de représentants d'organisations internationales, d'experts gouvernementaux, de parlementaires, d'universitaires et de représentants de la société civile. Le séminaire, qui s'étalera sur deux jours et dont les travaux se poursuivent à huis clos, est organisé à l'initiative du Haut commissariat des Droits de l'homme des Nations unies et la Commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l'homme (CNCPPDH). La coordinatrice résidente des Nations (ONU) en Algérie, Cristina Amaral, le du président du parlement arabe, Ahmed Mohamed Al Djarouane, la représentante du Haut commissariat des Nations unies au Droits de l'Homme Mona Rishmawi, et le président du Conseil national égyptien pour le droit de l'Homme, Mohamed el Fayek, prennent également part à cette rencontre. Cette rencontre se fixe pour objectifs, d'"échanger les points de vue sur l'abandon de la peine capitale dans la région MENA, et de faire le pont sur les initiatives et les développements dans le sens de l'établissement de moratoires", selon ses organisateurs. Elle se propose également de "discuter de la meilleure manière d'assurer les garanties internationales protégeant ceux qui confrontent la peine capitale dans la région, y compris la limitation de l'utilisation de la peine de mort aux seuls crimes les plus graves et l'application du droit à demander pardon et la commutation des sentences de mort". Les participants se pencheront, par la même occasion, sur les voies et moyens de "doter les parties concernées d'une stratégie régionale pour abandonner la peine capitale dans la région MENA, y compris par des suggestions pratiques en relation avec la réforme de la loi et le développement des capacités de la défense".