La 5e Conférence internationale sur «Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui» se tiendra samedi et dimanche prochains à Alger et verra une forte participation étrangère, ont annoncé hier les organisateurs de cette rencontre. Il s'agit de délégations de parlementaires, de représentants de la société civile, d'Organisations non gouvernementales (ONG) et de représentants de médias qui viendront de différents pays du monde entier, a déclaré lors d'une conférence de presse, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, co-organisateur de la rencontre avec l'ambassade sahraouie à Alger. Les participants viendront notamment des Etats-Unis, de France, d'Italie, de Belgique, du Mali, de Mauritanie, de Tanzanie, d'Afrique du Sud et du Nigeria, a précisé Ayachi, annonçant également la participation du président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, à cette rencontre. La prochaine conférence d'Alger servira de «tribune pour reconnaître au peuple sahraoui le droit de résister à l'occupation illégale de son territoire par le Maroc et pour dénoncer les violations massives et répétées des droits de l'homme au Sahara occidental occupé», a-t-il affirmé. Pour Ayachi, l'intérêt de cette conférence «consiste particulièrement à lever l'embargo médiatique qui pèse sur la question sahraouie depuis des décennies. D'où la forte présence des professionnels des médias étrangers». La participation, par ailleurs, de nombreux activistes des droits de l'homme, aussi bien sahraouis qu'étrangers, «contribuera à mettre en avant les multiples violations des droits humains commises par l'occupant marocain à l'encontre des populations sahraouies sans défense dans les territoires sahraouis occupés», a noté Ayachi. La 5e Conférence d'Alger sera, en outre, une opportunité pour interpeller les Nations unies sur l'application «rapide» des résolutions du Conseil de sécurité, qui consacrent le principe d'autodétermination du peuple sahraoui, a-t-il dit. Il sera, par ailleurs, question de «dénoncer» la position «partiale» de la France, membre permanent du Conseil de sécurité en faveur des thèses marocaines, a poursuivi Ayachi. La conférence d'Alger constituera, enfin, une occasion d'interpeller la communauté internationale sur la «nécessité» de prodiguer une assistance humanitaire «efficace» et «multiforme» aux réfugiés sahraouis, «tributaires pour leur survie de l'aide étrangère fournie par différentes parties», a affirmé le président du CNASPS.