L'opération de rectification des erreurs enregistrées dans le registre électronique de l'état civil et les mesures prises à cet effet, ont été au centre d'une rencontre qui a regroupé lundi à Alger, les directeurs généraux du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales et de l'organisation et des affaires publiques des 48 wilayas. Dans son intervention, le directeur général de la modernisation de la documentation et des archives au ministère de l'Intérieur, Abderrazak Henni, a indiqué que la rectification des erreurs "se fait de manière progressive", soulignant l'existence de "trois types d'erreurs liées à la saisie, à la marge et au registre". Il a précisé que la rectification des deux premières intervenait au niveau de la commune mais celles du registre "passent par la justice après une demande formulée par le citoyen au niveau de la commune". "En vue de faciliter cette opération, une coordination entre la commune et le tribunal est jugée nécessaire", a-t-il poursuivi. Concernant les erreurs de la marge, M. Henni a relevé qu'elles étaient dues à l'"absence d'actes de mariage ou de décès dans les extraits de naissance", rappelant que "3 millions de décès ne sont pas portés sur la marge au niveau des 1541 communes du pays". La finalisation de l'opération de rectification, tous types confondus, est prévue avant le 31 décembre 2014", a-t-il encore affirmé. D'autre part, le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, Mohamed Talbi, a indiqué que cette réunion tendait à "faire éviter les disparités" entre les communes lors du retrait des documents et à cristalliser une "approche unifiée" quant au nombre de documents demandés au citoyen par chaque commune.