Le président palestinien, Mahmoud Abbas a affirmé mardi à Alger que "si le projet arabo-palestinien soumis au Conseil de sécurité pour mettre fin à l'occupation ne passe pas, nous serons contraints de prendre les décisions politiques et légales nécessaires". "Nous sommes déterminés à recouvrer les droits de notre peuple, y compris le droit de retour et la libération de tous les prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Nous ne céderons pas à la politique d'hégémonie et d'oppression israélienne", a souligné le président palestinien lors d'une conférence de presse organisée au siège du ministère des Affaires étrangères. "La Palestine finira pas arracher son indépendance et s'imposer en tant qu'Etat indépendant ayant El-Qods pour capitale", a-t-il ajouté. "La cause palestinienne est à la fois la clé de la paix et de la guerre au Proche Orient et l'essence même de la préservation de la paix et de la sécurité", a précisé le président Abbas. "En cas d'échec, nous ne traiterons plus avec le gouvernement israélien qui se verra, alors, contraint d'assumer ses responsabilités, étant un occupant", a ajouté le Président palestinien. La conférence de presse a eu lieu en présence du président du Conseil de la Nation Abdelkader Bensalah, du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et de membres du gouvernement et du corps diplomatique accrédité à Alger. Deux protocoles d'accord portant création d'une commission mixte algéro-palestinienne et mise en place d'un mécanisme de concertation politique entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, ont été signés mardi au siège du ministère des Affaires étrangères. Les deux protocoles d'accord ont été signés par M. Lamamra, du côté algérien, et son homologue Ryad El Maliki, du côté palestinien.