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Professeur Farid Haddoum à “Liberté”
“Il faut absolument sortir du tout hémodialyse”
Publié dans Liberté le 29 - 02 - 2012

Environ 90% des insuffisants rénaux sont mis en hémodialyse, qui coûtent à l'Etat, annuellement, 300 millions d'euros. Le Pr Haddoum recommande de recourir davantage à la dialyse péritonéale et la greffe rénale, nettement moins coûteuses et offrant plus de confort aux patients.
Le Pr Farid haddoum, chef de service nephrologie du CHU Neffisa-Hamoud (ex-Parnet), livre des chiffres actualisés sur la prise en charge des personnes souffrant d'insuffisance rénale chronique. Ainsi, il affirme qu'à la fin 2011, l'Algérie comptait près de 15 000 patients affectés par cette maladie. “L'immense majorité d'entre eux, environ 13 000 patients, est traitée par la technique dite d'hémodialyse ou rein artificiel, ou encore en langue courante chez nos concitoyens : la machine. Très peu sont transplantés (environ 1 000) et très très peu (environ 500) sont traités par la dialyse péritonéale à domicile ou le traitement par les poches, dans le langage courant de nos patients”, rapporte le praticien. Il estime que les 13 000 dialysés sont répartis, de façon inégale, entre les secteurs privé et le public. 8 500 patients (65% du nombre global) sont pris en charge dans 130 cliniques privées conventionnées par les caisses de la Sécurité sociale. Les 4 500 autres (35%) sont traités dans les 200 unités d'hémodialyse chronique du secteur public.
Pour notre interlocuteur, l'Algérie est “l'exemple type du tout hémodialyse”. Pourtant, ce traitement est très coûteux. 300 millions d'euros sont engloutis, chaque année, dans les séances d'hémodialyse et les actes annexes, remboursés par la sécurité sociale, comme les médicaments et le transport des dialysés.
“Nous sommes loin, encore très loin, des standards internationaux en matière d'organisation des soins en néphrologie. Il est recommandé pour la prise en charge des patients en insuffisance rénale chronique, la répartition suivante pour les 3 méthodes : 50% en transplantation rénale, 30% en hémodialyse et 20% en dialyse péritonéale”, indique-t-il. De son point de vue, il est impératif de passer, en quelques années, “du tout hémodialyse à toute nephrologie”.
Cet objectif sous-entend la mise en place d'un plan national, qui reposera essentiellement sur le dépistage et le diagnostic précoce de la maladie rénale chronique, la création d'un réseau thérapeutique chez les diabétiques et les hypertendus, la généralisation des traitements néphroprotecteurs, le développement des méthodes moins coûteuses comme la dialyse péritonéale et et évidemment donner de l'essor au programme national de transplantation rénale. “Nous devons, à tout prix, rationaliser les dépenses de santé et réduire fortement le poids économique du traitement par hémodialyse, en nous rapprochant des standards internationaux”, estime le Pr Haddoum.
Il informe, à ce titre, qu'une bonne politique de prise en charge des insuffisants rénaux ferait des économies substantielles à l'Etat. “Un million d'euros (110 millions de dinars) permet de prendre en charge pour toute une année, 40 patients en hémodialyse, 120 patients en dialyse péritonéale (DP) et 240 patients en transplantation rénale.
Le traitement par hémodialyse coûte ainsi 3 fois plus cher que la dialyse péritonéale et il est six fois plus cher que la greffe rénale.”
S H.


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