La Loi de finances 2015, signée le 30 décembre dernier par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été publiée au journal officiel no 78. Cette loi de finances prévoit des recettes budgétaires de 4.684,6 milliards de DA et des dépenses de 8.858,1 milliards de DA, soit un déficit de 4.173,3 mds de DA. Le montant de 8.858,1 milliards de DA, au titre des dépenses publiques, est en hausse de 15,7% par rapport à celle de 2014, induites notamment par la forte croissance des dépenses d'équipement (+32,1%). La hausse des dépenses de l'Etat au titre de l'exercice 2015 s'explique aussi par la croissance des dépenses de fonctionnement (+5,5%). Les dépenses d'équipement prévoient des autorisations de programme (AP) pour 4.079,7 milliards de DA, des crédits de paiement (CP) pour 3.885,8 milliards de DA et un programme neuf de 1.178 milliards de DA. Pour les dépenses de fonctionnement publiques, elles sont estimées à 4.972,3 milliards de DA en 2015 contre 4.714,5 milliards de DA en 2014 (+5,5%), évoluant notamment sous l'effet des accroissements des dépenses de rémunérations du personnel des administrations centrales et déconcentrées qui augmentent de 6,45% par rapport à la LF 2014. Le budget de fonctionnement de l'Etat pour l'exercice 2015 intègre, en outre, un montant de 310,5 milliards de DA de provisions groupées couvrant celles destinées pour les dépenses éventuelles, l'incidence de la révision de la définition du salaire minimum garanti (SNMG) et d'autres dépenses liées à la protection de personnes âgées et l'impact éventuel lié aux fluctuations des cours du blé et de la poudre de lait sur le marché international.