Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a annoncé jeudi à Alger la "participation" de sa formation politique à la conférence du consensus national initiée par le Front des forces socialistes (FFS). M. Saadani a indiqué lors de la deuxième rencontre qui a regroupé les deux partis au siège du FLN que sa formation avait "accepté" de participer à cette conférence soulignant que cette participation devait être "efficace et s'inscrire dans l'intérêt du pays". Pour le premier responsable du FLN, la conférence "doit se tenir dans le respect de toutes les Institutions de l'Etat" qui constituent, à son sens "une ligne rouge". Le conseil national du FFS devra tenir compte de cette position, a-t-il insisté affirmant que le peuple algérien "attend du nouveau aux plans politique, économique et social". Cette conférence doit, à son sens, "montrer que la classe politique est en mesure d'amorcer un dialogue autour des questions nationales". Il a été convenu avec le FFS de certains principes fondamentaux "à ne pas transgresser" en ce qui concerne l'unité nationale et la protection du territoire national, a ajouté M. Saadani. "La conférence du consensus ne doit pas être celle de la confrontation entre les partis politiques. Elle doit s'inscrire dans le seul intérêt du pays", a-t-il soutenu rappelant que cette rencontre "se tient dans un contexte politique et sécuritaire extrêmement sensibles". Concernant la révision constitutionnelle, le numéro un du FLN a fait savoir que son parti était "prêt" à échanger les vues avec l'ensemble de la classe politique à ce propos. Mohamed Nebou, premier secrétaire du FFS, s'est "réjoui" de la participation du FLN à la conférence nationale du consensus. Cette "adhésion est importante", a-t-il précisé soulignant qu'"au regard du contexte national et international actuel, l'Algérie doit relever les défis qui mettent en jeu son avenir dans les domaines politique, économique, social, culturel et environnemental". Considérant la conférence comme "une étape fondamentale dans le processus de reconstruction du consensus national" il a exprimé sa volonté d'y associer un plus grand nombre d'acteurs politiques et sociaux. "Nous voulons redonner confiance et espoir à notre société", a-t-il dit.