Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a promis, mardi à Tizi Ouzou, où il a effectué une visite de travail, "beaucoup de bonnes nouvelles" aux enseignants universitaires en réponse à leurs préoccupations socioprofessionnelles. Répondant aux questions des journalistes sur le mouvement de protestation du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), qui ont appelé à une grève ouverte à partir de ce mardi, M. Mebarki a déclaré qu'il était "tout à fait normal" que ces enseignants posent des problèmes liés à leurs conditions de vie et de travail. "Je vais les rencontrer et j'ai beaucoup de bonnes nouvelles à leur annoncer", a-t-il dit. Il a, par ailleurs, ajouté que ces enseignants "sont aussi bien responsables que le recteur et le ministre de l'Enseignement supérieur de la bonne marche de l'université algérienne". Au terme de sa visite, le ministre a reçu, au niveau de l'Hôtel Amraoua, une délégation du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) avec laquelle il s'est entretenu pendant près d'une heure. A l'issue de cette réunion, des membres de cette délégation ont indiqué à l'APS être satisfaits de cette entrevue. Lors d'une visite à la cité universitaire Rhahlia, M. Mebarki, qui a été abordé par des étudiants et des employés des œuvres universitaires, a souligné que les portes du dialogue sont ouvertes pour trouver des solutions aux préoccupations de la famille universitaire. Il a demandé aux représentants des travailleurs des œuvres universitaires de dégager une délégation qui se déplacera à Alger pour discuter de leurs préoccupations.