Distante du chef-lieu de la wilaya de 4 km, El Hadaïek, chef-lieu de commune et de daïra, présente beaucoup d'atouts pouvant favoriser son développement. Célèbre pour ses vergers, et son pôle universitaire, elle est située dans le prolongement de la commune du chef-lieu de wilaya. La daïra d'El Hadaïek se caractérise par la présence d'immenses terrains marginaux vierges, une sorte de no man's land fait office de frontière entre les différentes mechtas et communes la constituant. Il y a aussi des terrains privés, difficiles à exproprier sauf pour les besoins de projet d'utilité publique. En revanche, dans la commune de Bouchtata, la plupart des terrains communaux sont occupés par des constructions précaires. On en compte 417, selon le chef de daïra, Abbès Abdelghani, qui explique que les communes relevant de son autorité manquent «terriblement» de logements. «Il y a eu près de 250 demandes, alors qu'il n'y a eu que 20 LSP. Précédemment, on a eu 32 seulement qu'on a livrés», nous dit le président d'APC d'El Hadaïek, Benyoucef Mouloud. La daïra compte trois communes : El Hadaïek, Bouchtata et Ain Zouit. Quelque 29 116 âmes y vivent réparties sur une superficie de 284,26 km⊃2;. Le chômage, la pauvreté et le manque de potentialités créatrices d'emplois varient d'une commune à une autre. Il n'en demeure pas moins qu'elles se partagent les lacunes les plus récurrentes. Pénurie d'eau, routes défoncées, faiblesse des investissements économiques du fait des entraves foncières et des lourdeurs bureaucratiques, multiplication des constructions illicites, phénomène qui dure depuis des décennies, ce sont les problèmes les plus palpables. Le dénominateur commun demeure la timide cadence imprégnée aux travaux intervenant dans le cadre de l'amélioration urbaine.