La Suède vient de réaffirmer, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mme Margot Wallstrom, son opposition à l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental par le Maroc. Mme Wallstrom, qui intervenait devant le Parlement suédois, a indiqué que la position de son pays «est conforme au droit international et s'appuie sur l'avis formulé, en janvier 2012, par le conseiller de l'ONU, Hans Corell, de nationalité suédoise, qui avait indiqué que l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental doit se faire au profit du peuple sahraoui et en concordance avec ses intérêts et souhaits». La chef de la diplomatie suédoise, qui a fait cette déclaration en réponse à une question d'un député du parti de gauche, a précisé que «ce même fondement a motivé le vote de la Suède contre l'accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l'Union européenne et le Maroc en 2006 et en 2013». Elle a considéré que «le Maroc n'avait pas rempli ses obligations découlant du droit international qui l'obligent à prendre en compte la volonté de la population sahraouie».