L'administration prendra dans les « prochains jours» des mesures pour mettre un terme au blocage à l'Assemblée populaire communale (APC) de Bou Ismail, suite à la condamnation de son président à cinq ans de prison ferme pour «faux et usage de faux de documents officiels», a appris, hier l'APS auprès des services de la wilaya de Tipasa. «Les mesures qui s'imposent seront prises conformément à la législation en vigueur, afin de mettre un terme au blocage actuel et conserver l'intérêt du citoyen et de la commune», a indiqué à l'APS le chef du cabinet du wali, Mahfoudh Bouzertit. Il a ajouté que la Direction de la règlementation et des affaires générales(DRAG) trouvera, aujourd'hui, «la formule légale pour designer un élu au sein de l'APC de Bou Ismail, afin de gérer les affaires de cette collectivité, dans l'attente de la prononciation du jugement final dans l'affaire du maire, après examen du pourvoi en cassation». Le P/APC de Bou Ismail (FLN), actuellement en détention, avait fait l'objet, en janvier 2013, d'une plainte de membres de l'Assemblée l'accusant de «falsification d'une délibération portant désignation de vice-présidents et de suppléants, sans les avoir consultés», une délibération qui n'a pas été approuvée, en son temps, par les services de l'administration.