L'administration prendra dans les "tout prochains jours" des mesures pour mettre un terme au blocage à l'Assemblée populaire communale (APC) de Bou Ismail, suite à la condamnation de son président à cinq ans de prison ferme pour "faux et usage de faux de documents officiels", a-t-on appris, samedi, auprès des services de la wilaya de Tipasa. "Les mesures qui s'imposent seront prises conformément à la législation en vigueur, afin de mettre un terme au blocage actuel et consacrer l'intérêt du citoyen et de la commune", a indiqué à l'APS le chef du cabinet du wali, Mahfoudh Bouzertit. Il a ajouté que la direction de la Règlementation et des affaires générales (DRAG) trouvera, dés demain, dimanche, "la formule légale pour designer un élu au sein de l'APC de Bou Ismail, afin de gérer les affaires de cette collectivité, dans l'attente de la prononciation du jugement final dans l'affaire du maire, après examen du pourvoi en cassation". M. Bouzertit a, en outre, lancé un appel aux fonctionnaires de cette commune afin de "poursuivre leur travail et laisser la justice suivre son cours", insistant sur l'impératif de "dépasser les conflits personnels", dont "l'impact est négatif sur les projets de développement au sein de cette ville côtière". Le P/APC de Bou Ismail (FLN), actuellement en détention, avait fait l'objet, en janvier 2013, d'une plainte de membres de l'Assemblée l'accusant de "falsification d'une délibération portant désignation de vice-présidents et de suppléants, sans les avoir consultés", une délibération qui n'a pas été approuvée, en son temps, par les services de l'administration. Les fonctionnaires de cette APC ont fermé le siège de la commune, en signe de solidarité avec le président de l'Assemblée populaire (P/APC) Smail Remla, en revendiquant notamment la "révision" de la peine prononcée à son encontre par le tribunal criminel près la cour de Blida.