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Un jour ou l'autre...
Week-end universel en Algérie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 04 - 2009

Le thème du retour du week-end universel en Algérie suscite encore des débats au sein des institutions financières et des organismes représentant les travailleurs.
Mme Soumia Salhi, syndicaliste à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), se montre favorable à l'adoption du week-end universel.
Ce week-end, selon elle, est une "nécessité économique», étant donné «l'impact qui ne peut être que positif» de ce repos hebdomadaire.
«Nous serons un jour où l'autre obligés de nous plier aux habitudes des autres pays quant à notre repos hebdomadaire, afin d'assurer un meilleur avenir à notre économie. D'autant que cette dernière est la moins bien lotie, comparée aux autres pays arabes. C'est l'économie qui veut que notre pays suive les autres», souligne-t-elle.
En matière d'impact négatif du week-end actuel sur l'économie nationale, Mme Salhi préfère ne pas s'avancer.
«Concernant les chiffres relatifs aux déficits économiques liés au repos hebdomadaire actuel, des études ont été entreprises par des professionnels. Seuls, ces derniers peuvent nous renseigner sur les pertes annuelles liées à notre actuel repos hebdomadaire», explique-t-elle.
Cependant, certains membres de l'UGTA ne semblent pas très enthousiastes quant à l'universalisation du week-end en Algérie.
C'est le cas de M. Djenouhat, chargé de l'organique au sein de l'organisme en question qui nous a précisé catégoriquement au bout du fil qu'il est inutile de «réitérer» la demande de cette internationalisation.
«Nous avons déjà fait cette proposition à qui de droit. Seulement, rien n'a été pris en considération. Ce n'est pas la peine de «ridiculiser» cette affaire de week-end en la rabâchant à chaque fois. Tout le monde connaît les avantages de l'adoption du week-end universel et vous connaissez notre point de vue là-dessus», s'emporte-t-il.
Association des banques
M. Abderrahmane Ben Khalfa, délégué général de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), quant à lui, pense que le week-end algérien doit être harmonisé au niveau de toutes les institutions sans exception.
«Quel que soit le week-end choisi, il est indispensable d'adopter un seul week-end pour toutes les entreprises algériennes. Et ce, pour un confort social et pour une harmonie économique. J'entends par week-end «les deux jours de repos hebdomadaire» auxquels chaque travailleur a le droit. Pour le moment, les banques partagent un seul jour de repos avec les autres organismes. Il serait bien que les banquiers aient le même week-end que les autres travailleurs.
Car en réalité, le banquier n'a pas un week-end «de loisir» du moment où il travaille le jour où les autres se reposent et se repose le jour où les autres travaillent. Un père ou une mère de famille par exemple qui travaille à la banque ne partage qu'un seul jour de repos avec les membres de sa famille», souligne-t-il.
«Il est inutile de faire un tableau descriptif quant au décalage économique. Vu les exigences des opérateurs économiques à l'étranger et afin de diminuer les contraintes liées à la différence des jours de repos, les banques algériennes s'organisent du mieux qu'elles peuvent afin de garder une cohérence dans le milieu des affaires. «En travaillant entre autres durant leurs week-ends», ajoute M. Ben Khalfa.
«Peu importe quels seront les jours de repos hebdomadaire adoptés. L'essentiel est que les jours de week-end soient, dans le futur, communs à toutes les institutions», conclut-il.
Opérateurs économiques
Certains opérateurs économiques abordent le sujet dans le même sens. M. Boualem M'Rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), se dit tout à fait favorable à choisir au minimum un jour de week-end commun, soit un week-end samedi- dimanche ou vendredi-samedi. De sorte qu'il n'y ait pas deux jours entiers d'arrêt des affaires avec l'étranger.
«Nous sommes parmi les rares pays musulmans à adopter le week-end non universel», remarque M. M'Rakach. Car, en fait, les pays arabes qui adoptent encore le week-end du jeudi-vendredi ne sont pas très nombreux.
Cinq pays adoptent le samedi-dimanche, sept autres ont un week-end universel aménagé, c'est-à-dire vendredi-samedi et sept autres encore (Algérie, Libye, Soudan...) en sont encore au jeudi-vendredi.
«Nous avons des retombées économiques inappropriées. Si nous voulons un bon échange économique, nous serons obligés d'être «inter- connectés» avec ce qui se passe autour de nous», souligne-t-il.
«Il suffit de fixer un «tempo» quant à la prière du vendredi afin d'axer sur ce cadre précis de la communauté musulmane. Nous restons toujours des musulmans, même en travaillant le vendredi», ajoute-t-il.
M. Abderrahmane Hassani, président de la Confédération de l'industrie et des produits algériens (CIPA), se montre du même avis. «Pour des raisons purement économiques, il faut essayer cette expérience.
Quitte à immobiliser les travailleurs pendant deux heures, voire trois heures entre 12h et 14 h30. Le temps de faire sa prière du vendredi. Une récupération fixée par exemple le jeudi pourrait compenser ces quelques heures d'arrêt de travail», propose-t-il.
«Car la prière du vendredi est obligatoire dans l'Islam (sauf pour les malades et les personnes âgées). Ce n'est pas une raison, par contre, de prendre le vendredi comme week-end. D'autant qu'il n'existe aucun texte dans le Coran (verset coranique, hadith ou Idjmaa) qui oblige le musulman à ne pas travailler le vendredi.
«Adopter le vendredi comme jour de repos ne relève pas de notre religion. C'est un point de vue politique et parfois culturel aussi», conclut-il.


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