Les travaux de la 28ème session des pays membres du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, dont l'Algérie, ont débuté lundi à Genève (Suisse). Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui dirige la délégation algérienne aux travaux du Conseil, interviendra au segment de Haut niveau qui se déroule du 2 au 5 mars. Plusieurs thèmes seront débattus lors la réunion du Conseil comme le renforcement de la coopération internationale dans le domaine des droits de l'homme et la promotion de l'intégration des droits de l'homme dans les activités de l'ensemble du système des Nations unies. Un rapport sur la lutte contre l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l'incitation à la violence et la violence visant certaines personnes en raison de leur religion ou de leur conviction sera présenté au Conseil. La situation des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés sera débattue par le Conseil ainsi que les crises au Mali, en Syrie et en Libye. Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental subsidiaire de l'ONU composé de 47 pays membres, dont l'Algérie. Le Conseil a été créé par l'Assemblée générale de l'ONU, le 15 mars 2006, avec le but principal d'aborder des situations de violations des droits de l'homme et d'émettre des recommandations à leur encontre. Par ailleurs, M. Lamamra interviendra à la Conférence du désarmement de l'ONU (du 2 au 6 mars) qui regroupe actuellement 65 Etats membres des Nations unies. La Conférence du désarmement de l'ONU a été constituée en 1979 en tant qu'instance multilatérale unique de la communauté internationale pour les négociations dans le domaine du désarmement.