Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, s'est prononcé, hier au siège du ministère, lors d'une conférence de presse sur la tenue du 5e Forum des investissements arabes en Algérie, qui se tiendra en juin à Alger et son impact positif sur l'économie algérienne qui a longtemps souffert pour ramener les investisseurs arabes dans notre pays. Le ministre a estimé que cette cinquième édition organisée par l'Algérie a pour but d'attirer plus d'investissements arabes, ce qui pourrait d'une manière ou d'une autre dynamiser l'économie nationale. La pétrochimie, l'industrie pharmaceutique, le tourisme et le commerce sont les secteurs clés du marché algérien, selon Bouchouareb. Il est également temps que l'Algérie investisse le marché arabe et africain. Pour cela, «l'Algérie manifeste une grande volonté de tisser des relations intenses avec les pays arabes», a-t-il indiqué. Ce forum, qui sera organisé les 4 et 5 juin, «se veut une rencontre fructueuse entre les hommes d'affaires algériens et arabes afin de donner un nouvel appui à l'économie algérienne en voie de transition», a indiqué le ministre, précisant que les bonnes relations qui existent avec les pays arabes devraient aider à la promotion du marché algérien. Selon Bouchouareb, l'arrivée des investisseurs arabes en Algérie donnera un nouvel élan à notre économie sachant que la solidité d'une économie se fait par l'intensification des investissements. De son côté, M. Raouf Abou Zaki, représentant du groupe libanais El Iktissad Wal Amal, a indiqué que la stabilité économique et sécuritaire de l'Algérie est un atout considérable pouvant garantir plus d'attractivité pour les investisseurs arabes. Il a ajouté que les progrès économiques et sociaux enregistrés en Algérie ces dernières années, et la croissance économique permanente sont des éléments qui attirent les investisseurs arabes à la recherche de marchés. L'organisation du 5e Forum d'investissements sur les 300 tenus à travers le monde signifie la bonne santé de l'économie algérienne, selon Abou Zaki, qui a estimé que l'Algérie a acquis une grande expérience dans la diversification de son marché. L'intervenant a révélé que les pertes causées par la crise mondiale et ses impacts négatifs sur les investisseurs arabes dans les pays occidentaux sont l'une des causes qui ont incité ces investisseurs à changer de destination et de chercher des marchés vierges tels que celui de l'Algérie. Pour sa part, Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), a indiqué que l'Algérie a enregistré 171 projets arabes dont 98 dans le domaine industriel, précisant qu'une grande partie a été réalisée et livrée à temps. Pour appuyer ses propos, Chami a indiqué que les grands groupes, notamment Dezzy et Ooredoo, spécialisés dans le domaine de la téléphonie mobile, sont un exemple de réussite des investissements arabes en Algérie. Interrogé sur l'impact que pourrait avoir la chute des prix du pétrole sur le marché algérien, il a dit que la meilleure façon de faire face à cette crise est d'encourager les investisseurs arabes à ramener leurs capitaux en Algérie.