Les prix du pétrole oscillaient mollement autour de l'équilibre lundi en cours d'échanges européens, gênés par un dollar fort malgré un nouveau déclin marqué du nombre de puits en activité aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 59,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 33 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grignotait 8 cents à 49,69 dollars. L'euro a d'ailleurs marqué un nouveau plus bas en 11 ans et demi face au dollar ce lundi, lesté par les divergences de politiques monétaires entre la Réserve fédérale (Fed) américaine et la Banque centrale européenne (BCE). Même la baisse du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis n'a pas suffit à soutenir le marché, malgré une accélération du rythme des fermetures par rapport aux deux semaines précédentes. Selon le décompte hebdomadaire du groupe parapétrolier Baker Hughes, il y avait 64 plateformes pétrolières en activité de moins la semaine dernière, par rapport à la semaine précédente, portant le total à 922 puits.