Dans une déclaration virulente, rendue publique récemment, le Mouvement pour l'entente nationale (MEN), bureau de Béjaïa, a porté des accusations graves sur la gestion de l'APC de Oued Ghir par l'actuel exécutif communal. Les représentants du MEN de Béjaïa accusent particulièrement le maire de Oued Ghir de gérer les affaires de l'APC d'une manière unilatérale, «faisant fi de la collégialité et bafouant le code communal». «Les affaires courantes de l'APC de Oued Ghir sont gérées d'une manière floue et douteuse par le maire. Ses agissements sont néfastes pour la commune», a relevé le bureau du MEN dans sa déclaration dont nous détenons une copie. Les détracteurs du P/APC lui reprochent «d'avoir attribué des marchés gré à gré, d'encourager les commerces illicites par l'attribution d'autorisations pour la création de kiosques multiservices et d'avoir fermé les yeux sur le défrichage de terrains forestiers». En outre, les élus MEN à l'APC de Oued Ghir contestent la dernière attribution de logements sociaux, qualifiée d'opaque et de douteuse. Par conséquent, les adversaires de l'édile communal exigent «une commission d'enquête pour élucider les agissements et la gestion floue du P/APC de Oued Ghir», lit-on dans cette déclaration. Pour sa part, le maire de Oued Ghir a rejeté en bloc ces accusations, qu'il qualifie de «mensongères». «Toutes ces allégations sont mensongères et n'ont aucun fondement», a-t-il rétorqué. Par ailleurs, il s'est élevé contre «une campagne politique» visant à discréditer sa candidature aux prochaines sénatoriales. «Dès que ces élus ont été mis au courant de ma volonté de me présenter candidat du MPA aux élections sénatoriales du mois de novembre, ils ont commencé leurs attaques contre ma personne. Toutefois, la population de ma commune est satisfaite de mon bilan et c'est ce qui compte pour moi», s'est-il défendu.