A l'appel de la coordination des comités de villages Azazga ville morte L'appel à la grève générale lancé par la Coordination des comités de villages d'Azazga, 40 km à l'est de Tizi Ouzou, pour mardi dernier, a été très largement suivi pour ne pas dire qu'il l'a été à 100 % par les commerçants, les établissements scolaires, les établissements bancaires et postaux ainsi que les stations-services. Seules les officines de garde et les services des urgences ont ouvert. L'opération "Azazga ville morte" a été vérifiée sur le terrain, où les rues de la ville étaient quasiment vides, à l'exception des véhicules qui traversent la ville pour emprunter la RN 12, vers Tizi Ouzou ou Béjaïa. Les habitants des villages de Hendou, d'Azazga, de Flikki, d'Aït Bouadda et de Cheurfa n'Bahloul, sous la conduite de leurs délégués respectifs, se sont donné rendez-vous, dès le début de la matinée, devant la grande placette, face la mairie. En plus des banderoles fixées depuis près de quatre mois, une autre a été fixée sur le fronton de la mairie, depuis peu, par les employés de l'APC et portant le slogan suivant: "Employés de l'APC, la faim plutôt que plier", en dit long sur leurs conditions de travail. La réussite de la grève permet à la coordination des comités de villages d'évaluer le rapport de force, son impact sur la scène locale, et capitalisera les forces dans les perspectives futures. K. NATH OUKACI OUED GHIR (BéJAïA) : Une crise appréciée différemment par les élus de l'APC Une crise secouerait depuis quelque temps l'assemblée communale d'Oued Ghir. Mais la pertinence de cette crise est appréciée différemment par les membres de l'assemblée et le chef de l'exécutif. Explication. Le président de l'APC – l'unique maire à être élu avec les couleurs du MPA de Amara Benyounès – est contesté par huit élus de diverses tendances politiques. C'est du moins ce qui ressort de la déclaration parvenue à notre bureau. L'opposition dénonce les pratiques du maire qu'elle juge "scandaleuses". Et devant "l'ineptie d'un maire" qu'elle qualifie de "délirant", l'opposition avait décidé de manifester son action lors de la session extraordinaire du 27 décembre 2014 et a réaffirmé son attachement fidèle à l'exercice de son "devoir légitime". Dans la déclaration commune, les huit élus sur les 15 que compte l'assemblée n'ont pas manqué de dénoncer aussi "la mauvaise gestion du président de l'APC". Contacté, le maire d'Oued Ghir a d'emblée expliqué que la déclaration des huit n'est que l'œuvre de deux personnes, qui agissent au nom des autres et à leur l'insu bien sûr. Il dira sans ambages qu'il s'agit d'un document "falsifié par un élu du MEN, lequel a scanné les signatures des autres élus", nous a déclaré en substance l'édile local. Il affirme dans la foulée que "les élus du FFS, signataires de ladite déclaration sont étrangers à ce document". Ils se seraient démarqués publiquement de cette "manœuvre", a affirmé le maire d'Oued Ghir. Celui-ci a précisé, par ailleurs, que toutes les délibérations de l'assemblée ont été approuvées conformément au code communal. L. OUBIRA Tipasa : Les enseignants des CEM Sahraoui et Benbadis en grève Les enseignants exerçant au CEM Sahraoui (commune de Koléa) sont en grève depuis plus d'une semaine pour dénoncer une note relative aux indemnités trimestrielles jugées très basses par rapport aux efforts fournis par le corps enseignant durant le dernier trimestre, a indiqué une source locale. Selon la même source, les responsables compétents de la direction de l'éducation de la wilaya de Tipasa n'ont pas pu trouver un dénouement à ce problème qui perdure. Seuls les élèves sont victimes de l'intransigeance de l'administration et des enseignants. Par ailleurs, les enseignants du CEM Benbadis (commune de Bou-Ismaïl) ont débrayé pour les mêmes motifs. B. BOUZAR