La prise en compte des revendications socio-professionnelles des enseignants de l'Université de Tizi-Ouzou a été au cœur d'une rencontre mardi entre une délégation du ministère de tutelle et les responsables de l'université et des syndicats d'enseignants et de travailleurs, a-t-on appris mercredi du Ministère. L'envoi de cette délégation ministérielle intervient quelques semaines après un mouvement de grève, à l'appel du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), pour appuyer des revendications socioprofessionnelles. Selon un communiqué du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), la délégation dépêchée à Tizi-Ouzou a examiné avec l'administration de l'université, le volet logement au profit des enseignants. La délégation ministérielle a insisté sur la "célérité" de l'étude des dossiers de demande de logements, par la commission compétente et au classement des demandeurs, afin de permettre l'affectation ou la pré-affectation du quota de 220 logements décidé par le wali de Tizi-Ouzou, et dont la réception est prévue "incessamment", sachant que le programme sectoriel de 220 logements est en cours de lancement, suite à la réévaluation de l'opération. Par ailleurs, la délégation a examiné avec les différents protagonistes de l'université de Tizi-Ouzou la question du renforcement de la sécurité au sein des campus, particulièrement celui de Tamda, notamment le renforcement de la sécurité intérieure du site avec les moyens propres de l'université et le recrutement d'agents de sécurité. Le MESRS a signalé que toutes les démarches ont été faites auprès des autorités concernées pour la prise en charge de ce volet. Pour la préparation de la prochaine rentrée universitaire, la délégation du MESRS a relevé avec l'administration de l'université de Tizi-Ouzou, que parmi les infrastructures en cours de réalisation, 17.000 places pédagogiques et 16.500 lits, respectivement 4.000 places et 6.000 lits seront livrés "l'été prochain". L'Objet de cette mission d'inspection est, selon le ministère de tutelle, de contribuer à lever les contraintes signalées, en allant à la rencontre des dirigeants de l'université, à leur tête le Recteur, et des syndicats d'enseignants et de travailleurs. Selon le coordinateur local du CNES, Ould Ouali Samy, les revendications socio-professionnelles du syndicat ont trait notamment à la garantie de la sécurité et de l'hygiène dans les différents campus, à la résorption du déficit en infrastructures, à la mise d'un terme aux déficiences dans le fonctionnement interne de l'université, à combler le déficit en logements.