Pratiquement, toute la population des 28 communes que compte la wilaya de Tipaza, notamment les écoliers est menacée au quotidien par des chiens errants dont certains sont vraisemblablement porteurs du virus rabique, indiquent nos sources. Au chef lieu de la wilaya, les canidés qui se réfugient de jour comme de nuit au port de Tipaza qui est envahi par une masse importante de touristes en provenance des wilayas du centre du pays, sèment la panique chez les visiteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Des membres de la société civiles ont tiré la sonnette d'alarme, hier, via la radio locale de Tipaza sur le danger permanent qui guette les citoyens par des meutes de chiens qui circulent librement à travers les artères principales de la ville de Tipasa à l'approche de la saison estivale. A cet effet, l'élu Mokadem exerçant à la commune de Tipasa, a affirmé sur les mêmes ondes qu'une deuxième campagne d'abattage des chiens errants débutera la semaine prochaine en attente de la finalisation des procédures administratives avec une association des chasseurs de la localité de Merad (Hadjout). Dans ce contexte, l'élu nous a affirmé qu' il est très difficile de mener à bien cette opération au moyen des armes à feu, puisque la commune de Tipasa demeure une ville touristique par excellence qui ne dort pas à cause des mouvements sans cesse des citoyens en provenance des 4 coins du pays. Sur ce registre, dans la commune de Bourkika, plusieurs écoliers ont été mordus par des chiens errants au niveau d'une école primaire située au douar de Si Mahieddine, indiquent nos sources. Dans la ville de Cherchell, les chiens errants circulent le jour comme la nuit et menacent au quotidien les fidèles religieux qui pratiquent la prière du Fedjr ainsi que les clients du grand marché des fruits et légumes. Dans la commune de Fouka, les chiens envahissent quotidiennement le quartier communal à cause des décharges sauvages qui se trouvent à proximité d'une école primaire. Un rapport alarmant a été adressé par la commission de l'APW à qui de droit, sur la prolifération des décharges sauvages devant les établissements scolaires dans la commune de Fouka, sans que les élus ou les responsables de la daïra ne réagissent, nous indique un membre de l'apw