Les prix du pétrole continuaient leur progression hier en cours d'échanges européens, aidés par un accès de faiblesse du dollar. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord (pour livraison en juin) valait 68,96 dollars en fin de matinée, en hausse de 1,44 dollar par rapport à la clôture de mardi, après avoir atteint, en cours de séance, un prix de 69,15 dollars, son niveau le plus élevé en cinq mois. A New York, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance prenait 1,43 dollar à 61,83 dollars, atteignant 62,08 dollars plutôt dans la matinée. Les cours profitaient notamment d'une baisse du billet vert, un mouvement qui rend plus attrayants car moins onéreux les achats de pétrole, libellés en dollars, pour les investisseurs munis d'autres devises. En outre, «il semble que l'Arabie saoudite, le plus gros exportateur de pétrole au monde, a relevé les prix pour ses clients en Europe et en Amérique du Nord. De toute évidence, la demande de pétrole dans ces régions a été plus forte qu'escompté», relevait un analyste chez Forex.com. Les espoirs d'un regain de la demande étaient aussi alimentés par l'annonce mardi par l'association professionnelle américain API d'une baisse de 1,5 million de barils des réserves américaines de brut lors de la semaine achevée le 1er mai, le premier recul en huit semaines.