Les prix du pétrole baissaient mercredi en cours d'échanges européens, ne parvenant pas à rebondir de façon pérenne au lendemain d'une baisse du dollar, à cause de la surabondance persistante de l'offre. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 49,34 dollars en milieu de journée, en baisse de 26 cents par rapport à la clôture de mardi. A New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 72 cents, à 45,51 dollars. Un accès de faiblesse du dollar mardi avait permis aux cours d'amorcer un rebond car il rendait les achats de pétrole, libellés dans la monnaie américaine, moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises, notaient les analystes de Commerzbank. "Le retour de la pression à la vente a été déclenché mardi par une nouvelle forte hausse des stocks américains de brut, selon les chiffres communiqués par l'API (la principale association professionnelle du secteur pétrolier aux Etats-Unis, ndlr) après la clôture du marché", relevait-on chez Commerzbank. Les investisseurs attendaient mercredi les données hebdomadaires officielles sur les réserves de pétrole des Etats-Unis, plus gros consommateur au monde, qui devraient faire état d'une hausse de 4,2 millions de barils des réserves de brut au cours de la semaine achevée le 23 janvier, selon un moyenne des prévisions d'analystes. Pour Commerzbank, "même une hausse de seulement 2,2 millions de barils, un chiffre déjà élevé, suffirait à porter les stocks pour la première fois au-dessus des 400 millions de barils".